Dernier ajout : 10 février 2021.
Après vous avoir parlé des jeux Mickey et Aladdin sur Megadrive, il me semblait tout à fait évident de vous parler des autres jeux Disney de la machine, et particulièrement de Quackshot starring Donald Duck.
Pour moi, ce jeu est tout d’abord celui qui a la plus belle jaquette de la Megadrive. J’avais affiché le poster sur mon mur de chambre d’enfant. Je l’ai toujours dans un carton. Bon je ne vois pas le remettre au mur pour autant mais...
Je résiste énormément à vous diffuser une vidéo, mais non, je vais tâcher de vous raconter à quel point ce jeu est beau, avec ses graphismes ambitieux et colorés, ses musiques magnifiquement rythmées et inimitables et son challenge amusant où l’on doit revenir dans les niveaux selon les objets que l’on débloque (un peu comme Ducktales tiens).
Le jeu sort fin 1991, en même temps que Sonic, Super Mario Bros 3 et PC Kid II, et il tient la dragée haute à ces trois gros hits.
Donald est armé d’un pistolet à ventouses. Ces dernières vont immobiliser temporairement ses ennemis, puis être capable de les tuer quand elles auront upgradé de jaunes à rouges. Les ventouses rouges lui permettront de grimper le long des murs en les plaçant les unes ou-dessus des autres. Les vertes lui permettront de s’accrocher à des ennemis volants. Il y a aussi les munitions bubble-gum ou popcorn, histoire de nous faire saliver définitivement.
Le level-design est sympathique et des boss sont souvent à la fin des parcours. On croise différents personnages amis de Donald comme Dingo ou Géo-Trouvetout. C’est globalement un jeu assez énergique et haut-en-couleurs. Un de mes préférés sur Megadrive, assurément.
Les autres jeux Disney que j’ai fait :
Je ne me répète pas sur Mickey Castle/World of Illusion et Aladdin.
J’ai eu Fantasia assez tôt. Je le trouvais certes difficile à cause de son gameplay approximatif et sa difficulté corsée mais sa superbe réalisation rattrapait bien le tout. Et puis les jeux difficiles c’était la norme à l’époque où tous les jeux n’étaient pas forcément parfaitement calibrés. Mickey Mania, sorti fin 1994, était assez impressionnant avec ses graphismes élaborés et ses effets spéciaux nombreux. Le Roi Lion, sorti à la même période, a été un gros coup de cœur. Il faut dire que l’adaptation, de grande qualité, tombait en même temps que le film.
Quelques mois plus tôt sortait Le Livre de la jungle, jeu réalisé avant Aladdin par David Perry, qui du coup était plus dans la lignée des déjà vieillissants Cool Spot ou Global Gladiators. Plus récemment, j’ai eu l’occasion de trouver Pocahontas (1995), qui m’a assez étonné. Une belle réalisation malgré des graphismes un peu datés, et une musique entraînante assez fidèle au film. Je ne suis pas encore allé bien loin. Une déception, ce fut par contre Donald in Maui Mallard, que l’on m’avait recommandé, et que j’ai trouvé tout simplement confus et injouable. Revendu.
Les autres jeux Disney que je n’ai pas fait :
Talespin (Super Baloo, 1992) me faisait de l’œil dans les magazines aux débuts de la Megadrive, mais il ne faisait pas le poids à côté des autres productions du même genre. J’ai zappé Ariel : La Petite Sirène et La Belle et la Bête (et apparemment ce n’est pas grave). Mais Pinocchio et Toy Story semblent avoir été de bonnes pioches. Toy Story étant un des derniers jeux de la Megadrive, début 1996.
Peut-être parlerons-nous des jeux Disney sur les autres consoles, et notamment la Super Nintendo. En tous cas force est de constater que c’est sur Megadrive qu’il y a le plus d’adaptations de jeux Disney et notamment parmi les toutes meilleures. SEGA et Disney, une autre époque... Qu’auraient donné un Hercules, un Kuzco ou un Rebelle sur Megadrive faits par SEGA ?...
Edit 2020 : Plusieurs de ces jeux ont récemment été traités en vidéos. C’est le cas du Livre de la Jungle et du Roi Lion.
J’en ai profité pour faire des vidéos de Fantasia, Mickey Mania et Pocahontas ! Les voici !
En effet, c’est le 3 mai 2003 que sortait The Legend of Zelda : the Wind Waker !
Un épisode présenté à l’E3 2002 dont le style graphique cartoon avait surpris tout le monde. Un an plus tard les détracteurs se sont tus, une fois la manette en mains.
Le jeu était vendu en version collector avec un cd bonus comprenant Ocarina of Time et son pendant Master Quest. Une version collector qui s’est avérée plus répandue que le jeu en version simple, devenu lui rare et recherché. J’avais commandé le jeu par amazon mais comme il ne devait arriver que quelques jours après la sortie officielle j’avais craqué en allant en prendre un autre exemplaire. C’était la première fois que je succombais à ce genre d’excès. C’était Zelda quoi ! J’ai revendu mon double au prix fort six ans après !
Nous avons passé de longues heures à traverser les flots de la grande mer d’Hyrule, à traquer tous les poissons louches qui voulaient qu’on les nourrissent en échange d’un bout de map révélé ou encore à fouiller le fond des mers à la recherche d’un coffre dont le contenu n’était pas toujours à la hauteur. La map de l’océan était affichée en poster sur mon mur. Je me servais du Game Boy Advance comme radar via le personnage de Tingle. Je pestais contre la recherche longuette des morceaux de la triforce. Au final le jeu a été pour moi un bon gros coup de cœur. Mais il ne pouvait néanmoins détrôner les précédents épisodes comme le premier Zelda sur Gameboy, la version Super Nintendo ou les deux opus 64.
Quelques articles déjà publiés en lien avec le jeu :
L’image ci-dessus est issue du remake en HD prévu pour octobre cette année sur Wii U.
Edit : Et dont voici une vidéo maison !
Le miiverse est le réseau social de la Wii U. Il permet de poster des messages écrits ou manuscrits (textes, dessins), accompagnés de screenshots si on le veut, sur les différents jeux proposés par Nintendo.
Depuis quelques semaines donc je m’amuse à publier des petits dessins, que tous les utilisateurs de Wii U peuvent voir. Oui mais vous alors ?
Hé bien depuis depuis peu la version web de Miiverse est disponible ! Comme la version smartphone, elle est très bien conçue et permet d’accéder à ses informations d’où on veut.
Et du coup j’ai pu récupérer les dessins que j’ai faits !
Cela permet une certaine relecture de mon époquée avec la Wii U depuis janvier. Voici une sélection des dessins les plus emblématiques.
10/01/13 : je récupère une console chez feu GAME. Les joies du pack basic avec rien dans la boite...
La première chose que je fais (le soir entre 23h et 3h heures du mat, période pour les contenus 18+), c’est de récupérer la démo de Zombi U !
Je laisse un petit message sur la communauté New Super Mario Bros U, histoire de dire que j’avais déjà fini le jeu lors du test réalisé pour PN :
Et je laisse un petit message sur la communauté Nintendo Land. En fait on est obligé de le faire dans le tutorial du jeu.
À ce moment-là je publie le test de Ninja Gaiden 3 : Razor’s Edge sur PN. La communauté du jeu n’est pas encore disponible sur le miiverse...
12/01/13 : Je fais de la pub pour ma dernière vidéo publiée sur Game Over.
16/01/13 : je récupère enfin une sensor bar. À moi les parties de Nintendo Land en multi !
18/01/13 : La date de sortie de Monster Hunter 3 Ultimate est arrêtée au 22 mars !
22/01/13 : pour fêter la sortie de Ninja Gaiden 3, jeu ô combien hypnotique !
27/01/13 : j’essaie de télécharger la démo de "The cave" mais aussi Ninja Gaiden 3 en dématérialisé que l’on m’a offert mais je n’ai déjà plus de place sur le disque dur limité de la Wii U Basic et la clé USB que j’ai achetée ne fonctionne pas (il faut un disque dur alimenté pour gérer les gros fichiers)...
31/01/13 : j’ai finalement du me procurer un disque dur alimenté. Il reste à attendre le soir pour pouvoir télécharger le contenu 18+...
31/01/13 : à force de transvaser mes données de sauvegarde d’un support de stockage à l’autre, ma sauvegarde de Nintendo Land est corrompue...
10/02/13 : en plein Ninja Gaiden !
12/02/13 : on peut jouer sans la télévision, simplement sur le gamepad.
17/02/13 :
21/02/13 : la démo de Monster Hunter 3 Ultimate est disponible !
23/02/13 : Ninja Gaiden est sûrement en partie responsable de ma tendinite du moment...
26/02/13 : j’en revois le bout...
27/02/13 : et voilà !
06/03/13 : deux semaines avant la sortie, PN m’envoie le jeu pour le test !
08/03/13 :
09/03/13 : rodé à Monster Hunter ?
13/03/13 : découverte du online avec serveurs ouverts aux journalistes *stars*
19/03/13 : mise en ligne du test de Monster Hunter 3 Ultimate !
22/03/13 : ouverture de la communauté miiverse de MH3U :
27/03/13 : on parle de Monster Hunter dans le podcast PN 14 !
27/03/13 : ouverture d’une communauté Luigi’s Mansion 2, pourtant un jeu 3DS. Ce qui tend à prouver que le miiverse sera adapté à la 3DS d’ici quelques mois.
31/03/13 : Joyeuses Pâques ! (on transporte des oeufs dans Monster Hunter 3 !)
04/04/13 : Dragon Quest Wii U fait un très très mauvais score à sa sortie au Japon. Dommage pour la Wii U...
09/04/13 : Monster Hunter 3 Ultimate jouable au Gamepad d’ici une semaine !
26/04/13 : Ma preview de Zelda 3DS sur Puissance-Nintendo !
Voilà pour le moment ! Pour les possesseurs d’un identifiant Nintendo (les possesseurs de Wii U en gros), rendez vous sur ma page miiverse ou directement sur la Wii U !
Souvent, les jeux vidéo qui me marquent aujourd’hui sont ceux qui ont des univers enchanteurs, une bande-son mémorable. Je me souviendrai ainsi longtemps de Secret of Mana, Panzer Dragoon, Skies of Arcadia, Shemnue, Ico, Shadow of the Colossus, Okami, Muramasa ou encore Xenoblade.
En 2012 trois jeux ont répondu à cet appel.
The Last Story (Wii)
Thème musical : The Flying One
Pandora’s Tower (Wii)
Thème musical : Entrance Hall Theme
Et puis finalement Journey (PS3), auquel je n’ai pas pu encore pleinement jouer, mais qui rejoint aisément ce trio de tête grâce à son concept et son ambiance magnifique. J’ai hâte de le faire en entier.
Les musiques sont très importantes pour faire un bon jeu, et celles de Journey trascendent l’expérience. Le compositeur de Journey vient de mettre ses composition en ligne. A savourer sans modération !
Vivement que 2013 nous révèle de futures petites perles !
Le 20 décembre 1987 sortait au Japon (1988 chez nous) le premier épisode de la saga appelée à devenir culte Phantasy Star. Cette saga de rpg (puis mmorpg) est en quelque sorte le Final Fantasy de SEGA, avec son univers cyberpunk caractéristique.
Le premier épisode est donc sorti sur Master System. Suivront trois épisodes sur Megadrive. Je me retiendrais de vous en faire le descriptif aujourd’hui car je n’ai pas joué à ces jeux à l’époque. J’étais plutôt orienté jeux de plateformes sur mes consoles SEGA. Je n’ai en fait découvert la série qu’avec Phantasy Star Online sur Gamecube en 2003, conversion de la version Dreamcast sortie originellement en 2000. C’est à partir de cet épisode que la série a pris la tournure mmorpg qu’elle conserve encore aujourd’hui.
Après plusieurs années de recherche j’ai finalement réussi à mettre la mettre sur les quatre premiers volets rpg. D’ici quelques années on pourra donc tabler sur un récapitulatif de la série à ses débuts ! J’avais ainsi dernièrement commencé le premier opus sur Master System !
En ce 25ème anniversaire je vous en propose le tour d’horizon des toutes premières heures :
On commence donc dans un village tout moche où l’on va parler à tous les habitants et rentrer dans toutes les maisons.
Des gardes aux allures de Boba Fett barrent certaines portes de la ville. Que cela est mystérieux ! Là les graphismes sont tout de suite plus impressionnants pour de la Master System !
Dans les maisons il y a déjà des petits donjons ! Sur l’image ça ne paie pas de mine mais l’effet de profondeur est saisissant quand on s’avance. C’est même mieux réalisé que dans Shining in the Darkness, pourtant sorti deux ans plus tard sur Megadrive !
On sort de la ville et là les ennuis commencent ! Un simple araignée devient dès le départ un ennemi de taille ! Il est vivement conseillé de retourner au village et de sauvegarder après chaque combat car chaque coup peut-être mortel ! C’est un peu fastidieux mais ce n’est pas avant plusieurs niveaux d’expérience supplémentaires que vous serez hors de danger. Un leveling assez exigeant d’entrée de jeu !
Mais l’ambiance est chouette, à l’image des images fixes du jeu, et on a envie d’en voir plus !
L’aventure s’annonce passionnante !
Cela me donne aussi l’occasion, vingt ans après, de ressortir mon Megaforce d’avril 1992 (celui avec Astérix en couverture !) pour consulter la belle soluce qui avait été réalisée alors !
Heureux hasard donc que j’ai trouvé et commencé ce jeu cette année. Joyeux anniversaire Phantasy Star !
La suite : Phantasy Star II (Megadrive)
A l’image du débat fratricide qui régnait dans les années 90 entre la Super Nintendo et la Megadrive, le duel qui opposa fin 1993 les versions d’Aladdin sur les 16 bits rivales fut de loin celui qui divisa le plus les joueurs, jusque dans les cours de récré !
La raison principale : les deux titres ne sont pas les mêmes. Il n’est donc pas question ici de savoir si une des deux versions est techniquement supérieure à une autre, mais bien de déterminer laquelle est ludiquement la meilleure.
L’histoire commence au CES de Las Vegas, le grand salon américain du jeu-vidéo (l’E3 n’apparaitra qu’en 1995). Capcom, qui s’est déjà illustré avec Mickey’s Magical Quest sur Super Nintendo est en charge de la version de Aladdin sur cette même console. On découvre un jeu coloré, typique de la société qui a créé Ghouls’n Ghosts.
La surprise va venir du côté de l’éditeur Virgin Games qui présente sa propre version d’Aladdin. Le jeune David Perry, un programmeur qui monte dans la société, et qui a déjà sorti Global Gladiators et Cool Spot la même année, a planché d’arrache-pied pendant plusieurs semaines pour livrer la version présentée. Une étroite collaboration avec Disney a été entretenue dans le développement du jeu et cela se sent : les décors, la musique comme l’animation du jeu sont remarquables. Aladdin version Megadrive impressionne et, selon la rumeur, oblige même Capcom a revoir sa copie. Mais le timing est trop juste et les jeux sont faits : dans quelques semaines c’est noël et les deux versions d’Aladdin sont lancées sur le marché.
De là naîtra la supériorité proclamée de la version Megadrive sur la version Super Nintendo. Mais qu’en est-il vraiment ? Fin 1993 j’ai eu la chance d’avoir les deux versions. D’abord la version Megadrive, sortie fin octobre/courant novembre, puis la version SNIN, sortie courant décembre.
Aladdin sur Megadrive se présente comme un jeu de plateformes 2D classique. Il faut progresser dans les niveaux (souvent vers la droite, parfois sur la gauche ou sur différents étages) et collecter des morceaux de scarabés qui débloquent des mini-jeux bonus entre les scènes. Ramasser des diamants permettra d’acheter des objets au stand du colporteur que l’on trouve une fois par niveau.
Le jeune Aladdin ne saute pas sur ses ennemis pour les assommer. Il combat à l’épée, ce qui donne parfois quelques joutes dignes de Prince of Persia contre les gardes du palais. On bourrine beaucoup, et parfois un coup vient à être bloqué, ce qui génère un petit flash lumineux accompagné d’un son distinctif, le tout apportant beaucoup de dynamisme à l’action. Aladdin peut balancer des pommes pour étourdir les gardes. Certains en perdront même leur culotte ! A part ça Aladdin saute de plateforme en plateforme, et grimpe à des cordes. Il est possible d’incarner Abu dans certains mini-jeux, ce qui est follement amusant.
Le gameplay est de bonne facture. Aladdin glisse sur l’écran avec élégance et les collisions avec les ennemis sont parfois approximatives. De même, marcher sur les plateformes n’est pas toujours lisible tant les décors sont chargés. Cela n’est pas très gênant en soi (on n’est pas dans Fantasia !) et apporte un certain cachet au jeu.
La réalisation est évidemment le gros point fort de cet épisode. Les graphismes ont une envergure rarement atteinte à l’époque, l’animation est détaillée avec minutie chez tous les personnages et les musiques sont fidèles à l’animé et impressionnent sur Megadrive.
Le jeu est d’une difficulté raisonnable, et devient difficile sur la fin, notamment à partir de la séquence en tapis volant dans la caverne des merveilles en éruption. Un passage sur lequel je me serais bien pris la tête et qui m’avait occasionné quelques migraines !
Au final Aladdin sur Megadrive est un excellent jeu de plateformes de la console, et l’un des meilleurs Disney aux côtés de Castle of Illusion et Quackshot et le Roi Lion.
La version Super Nintendo, bien qu’à nouveau un jeu de plateformes en 2D, est donc tout à fait différente. Aladdin ne se bat pas à l’épée mais revient aux classiques : il saute ses ennemis les deux pieds en avant et rebondit sur eux en faisant un joli salto !
Il est ainsi possible de sauter d’ennemi en ennemi en calculant bien l’envergure de ses mouvements. La même chose sur des corniches. Aladdin peut ici s’accrocher à tous les rebords qu’il croise et les utiliser pour se hisser. Il peut aussi utiliser un drap comme parachute. Bref, dans cette version, Al est un véritable acrobate ! Ces facultés sont de loin le plus gros point fort du jeu qui devient très agréable à pratiquer.
Dès le début Aladdin est suivi par le petit singe Abu. Cela ne sert absolument à rien, à part d’être mignon. Dommage qu’un mode deux joueurs n’ait pas été inclus. Il est possible qu’il est été pensé mais finalement pas intégré à temps.
Le jeu est extrêmement coloré. L’ambiance est parfois bon enfant, comme avec le niveau du génie, mais parfois plus intense passé les premiers niveaux. Les musiques sont moins fidèles au film mais correspondent bien à ce que l’on attend d’une bonne musique de jeu à l’époque. Le jeu est très facile et peut se faire d’une traite sans forcer. Il prend quelques liberté avec le scénario du film en nous emmenant dans une pyramide où Abu s’est perdu après être tombé du tapis magique ! La quête des diamants roses, dont il faut mémoriser les emplacements pour certains, est une excellente occasion de refaire le jeu.
J’avoue, j’ai un coup de cœur pour cette version !
Beaucoup s’accordent pour dire que la version Megadrive est la meilleure... Il est vrai que cette version en impose, là où la plupart des déclinaisons de jeux SEGA souffraient de la comparaison avec leurs versions Super Nintendo. Le level-design me semble beaucoup plus intéressant sur SNIN, du fait de toutes les intéractions possibles d’Aladdin avec les décors. On est aussi plus dans une expérience de jeu classique, là où la version Megadrive arrive à nous projeter à la fois dans un jeu et dans une sorte d’immersion directe avec le film (du moins c’est ce que l’on ressent à l’époque).
Quoi qu’il en soit les deux jeux sont excellents et il serait dommage de passer à côté de l’un ou de l’autre !
A noter qu’il y a eu des versions 8 bits Nintendo qui reprennent... la version Megadrive ! Et une version Sega Master System encore différente ! Cette version alterne niveaux de courses poursuite et de plateformes et se finit... en une heure ! En dehors de sa durée de vie ridicule, il s’agit d’un bon jeu !
Et vous, quelle version préférez-vous ?
Je vous invite également à (re)lire le petit article que j’avais fait sur les jeux Disney sur Megadrive !
Le 14 juin 2002 apparaissait Pikmin sur Gamecube. Voilà en effet déjà dix ans qu’est sortie la dernière création (valable) de Shigeru Miyamoto, le papa de Mario et Zelda !
Pikmin est un jeu d’exploration dans lequel vous devez fouiller une zone et y survivre dans un temps imparti. Vous incarnez le spationaute Olimar, échoué sur une planète étrange peuplée de Pikmin, sortes de petites carottes mignonnes avec leurs grands yeux. Ces créatures se lient à la cause d’Olimar pour l’aider à retrouver les morceaux de son vaisseau échoués dans les niveaux. Les Pikmin sont de trois types et disposent chacune d’une spécificité (en gros résistant au feu, à l’eau, à l’électricité). Dans chaque zone, les chemins se dévoilent progressivement au fur et à mesure que vous trouvez et utilisez les pouvoirs des Pikmin. Véritables petits soldats, les Pikmin lutteront contre des ennemis gigantesques, à cent contre un s’il le faut, et ramèneront les cadavres et les butins à votre camp. Mais attention, il y aura des morts !...
Un concept de jeu riche que Miyamoto a su rendre passionnant à bien des niveaux. Un jeu respectueux de la longue lignée de soft de qualité emmenés par Nintendo. Un jeu qui déjà était en marge des gros block busters comme Halo ou Metal Gear Solid 2 qui sévissaient chez les concurrents.
Pikmin 2, deux fois plus fort !
Pikmin a eu son petit succès, et une suite est parue sur Gamecube le 8 octobre 2004 chez nous. Très peu de changements graphiques, les principales nouveautés consistent en l’apparition de deux nouvelles formes de Pikmin et en l’ajout d’un mode deux joueurs en écran splitté. Le joueur solo peut aussi gérer deux groupes de Pikmin, l’un avec Olimar, et l’autre avec le frère de ce dernier, Louie.
A noter qu’un chant japonais officiel, "Ai no Uta" est sorti à cette occasion. Il y en a même une version française... qui fait peur !
Et puis plus de nouvelles des Pikmin ! Olimar apparait comme un personnage jouable dans le jeu de baston de Nintendo Super Smash Bros Brawl sorti le 27 juin 2008. Olimar balance les Pikmin pour attaquer et décolle avec sa fusée en guise de pouvoir spécial.
On parle alors de plus en plus de Pikmin 3 sur Wii. Mais en attendant, Nintendo ressort les deux premiers opus dans sa gamme "nouvelle façon de jouer", les 6 février et 24 avril 2009. Le jeu sur Wii n’a jamais semblé aussi proche... Mais malheureusement il ne sortira jamais sur ce support.
Pikmin 3... trois fois plus fort !
Il faut attendre l’annonce de la Wii U en 2011 pour que Pikmin 3 réapparaisse comme un possible jeu de lancement. Le titre est présenté pour la première fois lors de l’E3 2012. Pas de grosses surprises : une nouvelle race de pikmin (mais peut-être y en aura t-il d’autres ?) et des graphismes très fidèles à la série, que la HD vient magnifier.
L’expérience Pikmin est tellement enrichissante que l’on ne peut attendre ce nouvel opus qu’impatiemment. Bon anniversaire les Pikmin !
Edit : le jeu sort en juillet 2013 et je le dévore sans modération. Le meilleur épisode !
Et en bonus le test que j’avais fait de Pikmin il y a dix ans !
Après les 20 ans de la Super Nintendo, les 10 ans de la Gamecube !
Oui je sais, on dit "un" gamecube !
(mais on dit la gamecube, na !)
A sa sortie le 3 mai, la console dispose d’un très bon line-up : Ware Race Blue Storm succède à l’épisode 64, Star Wars Rogue Leader fait office de vitrine technique en plus d’être fun, Luigi’s mansion vole la place à Mario dans un jeu d’exploration plus que sympa et Sonic Adventure 2 Battle voit l’arrivée de la mascotte de SEGA sur console de salon Nintendo ! Deux semaines après Smash Bros Melee court vers la gloire (c’est le jeu le plus vendu de la console) et Pikmin, dernière création (valable) de Miyamoto en date, éblouit par sa fraicheur et sa profondeur. Le cube est lancé !
L’été passe, la gamecube ne s’arrête plus et livre un "Game Giant" par mois ! La première grosse claque vient de Resident Evil Rebirth, superbe remake du tout premier épisode. Arrivera ensuite discrètement le très zen Doshin the Giant, un "Black & White-like" que j’aime beaucoup. Mario Sunshine, ou le retour de la mascotte de Nintendo après six années d’absence ! La grande surprise c’est indéniablement Eternal Darkness, un jeu d’aventure déroutant à plus d’un titre ! Starfox Adventure fait office de jeu de fin d’année, aux côtés de Mario Party 4. On n’oublie pas Timesplitters 2, le Goldeneye de la console.
2002 avait donc commencé sur les chapeaux de roue, 2003 n’allait pas s’arrêter là ! La série Resident Evil propose un épisode inédit avec Resident Evil Zero. SEGA importe un autre succès de la Dreamcast avec Phantasy Star Online 1 & 2, qui inaugure le online de la console (et en restera d’ailleurs le seul représentant). Le 20 mars, date bénie avec l’arrivée de l’extraordinaire Metroid Prime dont le passage à la 3D transcende à son tour la série.
Le 3 mai, pour le premier anniversaire de la console, un nouvel opus de la légendaire saga Zelda illumine la console avec The Legend of Zelda : Wind Waker. C’est aussi le retour de Wario, en 3D cette fois, dans un très agréable Wario World. Skies of Arcadia Legends, un autre exporté de la console 128 bits de SEGA, sort discrètement sur le cube, dans l’ombre des gros jeux Nintendo... Ce ne sera que pour enflammer le cœur des joueurs (dont le mien) quelques années plus tard ! Même chose pour Ikaruga qui deviendra un shoot mythique.
La fin d’année est très sympathique avec Soul Calibur 2 (et Link en personnage jouable), Viewtiful Joe, Mariokart Double Dash, Star Wars Rebel Strike, F-Zero GX ou encore 1080° Avalanche et Mario Party 5.
2004 ou l’arrivée des jeux Ubisoft avec Prince of Persia : Sand of time et le superbe Beyond Good and Evil. Kirby Air Ride sort enfin sur console Nintendo après près de huit années de développement (c’était un jeu de présentation de la Nintendo 64 !!). Le singulier Final Fantasy Cristal Chronicles prône le jeu à quatre joueurs via GameBoy Advance (heureusement on peut jouer en solo). Sonic Heroes loupe le coche.
Metal Gear Solid : The Twin Snakes est un remake "sérieusement burné" du premier épisode. Pokémon Colosseum fait enfin passer les Pokémon 3D en mode aventure. Mario Golf : Toadstool Tour vient faire son trou. Harvest Moon : a wonderful life nous transforme en paysan au grand cœur pour l’été.
La fin d’année est assez hétéroclite avec Animal Crossing ou Donkey Konga et ses fameux bongos. Paper Mario : la porte millénaire et Tales of Symphonia seront les grandes aventures. Metroid Prime 2 : Echoes et Pikmin 2 tentent le multijoueurs.
2005 est l’année du déclin de la Gamecube. La Nintendo DS déboule en mars et capte toutes les attentions. Sortiront quand même en début d’année le dantesque Resident Evil 4, Baten Kaitos : les ailes éternelles et l’Océan perdu, Fire Emblem Path of Radiance, Starfox Assault, Mario Smash Football, Mario Power Tennis, ou Killer 7 (du créateur des futurs No More Heroes sur Wii).
Donkey Kong Jungle Beat rentabilise avec brio les bongos (mais fatigue les mains). Pokémon XD est seul pour assurer le noël de Nintendo sur console de salon. En effet, The Legend of Zelda : Twilight Princess est repoussé jusqu’à nouvel ordre. Il ne montrera son nez que fin 2006, une semaine après une version wii qui permet de donner des coups d’épée en agitant la wiimote.
La Gamecube laisse quelques titres qui ne nous parviendront pas, comme Baten Kaitos Origins. La rétro-compatibilité avec la Wii permettra à ses jeux d’occasion de rester plus longtemps en magasins et deviendront même un recours pendant les périodes maigres en sorties.
La Gamecube reste techniquement la console la plus ambitieuse de Nintendo, qui a pu pendant un temps rivaliser avec ses concurrents. Les jeux s’en sont trouvés plus denses, complexes, et parfois mal calibrés, ce qui a laissé beaucoup de joueurs sur le carreau. Certaines entreprises comme Mario Sunshine ou Zelda Wind Waker ont été de véritables épreuves pour leurs développeurs. Tout porte à croire que Nintendo a eu envie de revenir à des jeux plus simples et plus directs avec la Wii.
A fond sur Pandora’s Tower, un "donjon rpg" brillant sur Wii. Le dernier gros jeu du catalogue de la machine à vrai dire.
Armé d’une véritable chaîne nébulaire, notre héros doit sauver sa douce d’une terrible malédiction. La demoiselle est obligée de manger de la chair fraîche de monstre chaque jour sous peine de voir sa propre transformation complétée. On savoure cette quête poignante, et bien cuite s’il-vous-plait !...
À lire, mon test complet !
C’est en effet le 11 avril 1992 que la Super Nintendo est sortie chez nous en France ! J’étais alors sur Megadrive et ce n’est que quelques mois plus tard que je rattrapais mon retard sur la machine.
La Super Nintendo, c’est tout d’abord pour moi cette VHS de présentation de la console qui était livrée avec le Console + du mois de septembre 1992 !
Dès l’année de sa sortie, la Super Nintendo impose du lourd. En plus des jeux du lancement comme Super Mario World ou F-Zéro, et de très bons titres parmi lesquels Castlevania 4 ou Turtles in time, ce sont les mastodontes Zelda 3 et Street Fighter 2 qui vont faire décoller la console.
C’est le début d’une lutte impitoyable avec la Megadrive. Mais voilà qu’un autre météore pointe le bout de son nez en ce tout début d’année 1993 : Super Mariokart, une étoile est née ! S’en suit une excellente année niveau titres parmi lesquels Super Tiny Toons, Super Star Wars, le bluffant Starwing et son mythique processeur Super FX ! Sim City bénéficie d’une version exclusive et Super Bomberman vient asseoir le jeu multi sur la console.
Super Mario All Stars, Street Fighter 2 Turbo, Dragon Ball Z et Aladdin font rêver les joueurs pour la fin d’année.
1994 est une année très sympa pour la Super Nintendo avec beaucoup de jeux dans tous les genres possibles. NBA Jam, Rock’n Roll Racing, Mortal Kombat 2 proposent des jeux plus ados. C’est aussi le retour gagnant des anciennes licences avec les sublimes Megaman X et Super Metroïd. Dragon Ball Z 2 revient au top de sa forme.
Mais ce sont surtout trois perles qui retiennent toute l’attention en fin d’année : Earthworm Jim, Secret of Mana et Donkey Kong Country. De la bombe. La Megadrive est complètement larguée.
1995 marque l’arrivée de consoles 32 bits concurrentes. Du coup chez Nintendo ça se calme un peu, avec Dragon Ball Z 3, Illusion of time ou Earthworm Jim 2. Yoshi’s island tient la dragée haute aux hits de Noël sur 32 bits !
Et rebelote avec Donkey Kong Country 2 qui met d’accord tout le monde en ce début 1996 ! Les superbes Secret of Evermore et Demon’s Crest sortent en mars et mai. Puis plus rien. Les autres grosses sorties de 1996 n’arrivent pas jusque chez nous, à l’image de Final Fantasy VI, Earthbound, Chrono Trigger ou Mario RPG.
Pour ma part j’importe le très sympathique Ranma 1/2 : Chougi Ranbu Hen (de là viendra le pseudonyme Ryoga !). Donkey Kong Country 3 et Dragon Ball Z Hyper Dimension, les deux derniers gros titres de la machine chez nous, sortent tout début 1997.
La Super Nintendo est une machine qu’il a été difficile d’abandonner en son temps. Nombreux sont les titres qui font encore référence aujourd’hui et qui se rejouent avec plaisir, comme Mario World, Zelda 3, Super Metroïd ou encore Secret of Mana !
Edit : Et on termine avec la vidéo que j’ai faite de la SNES Mini en 2017, mini-console qui reprend 21 hits de Nintendo !
Des zooms sur les coups de cœur de RYoGA
RYoGAMEOVER, le blog de RYoGA sur les jeux vidéo !