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J’ai joué aux jeux Nintendo de l’E3 ! #NintendoParis2018

, par RYoGA


Nintendo France organise désormais chaque année un événement parisien pour découvrir avec une petite semaine de retard les jeux présentés à l’E3 de Los Angeles. L’occasion de pouvoir enfin mettre les mains pour la première fois sur des jeux comme Super Smash Bros Ultimate, Pokémon Let’s Go ou encore Starlink !

Mais avant de vous parler de cet événement, je me dois de vous faire un point sur le dernier E3 Nintendo. En effet, passé la conférence, je suis plutôt resté muet. Pas d’article, pas de tweet (mis à part un certain Travolta errant et déboussolé). J’avoue avoir été plutôt déçu par la conférence qui a montré peu de réelles annonces et fait un long couloir au nouveau Smash Bros "Edition Big Mac". J’ai continué à jouer à Pokémon Quest et me suis également lancé dans Fornite avec passion. J’ai content de venir tester les jeux Nintendo présentés, mais je ne sentais aucun titre capable de me faire vraiment décoller. Alors qu’ai-je découvert ?

Monster Hunter remet le couvert

Monster Hunter Generations Ultimate était disponible en version de démonstration et localisé. La version de démonstration n’était autre que la démo sortie l’année dernière sur le store japonais et dont je vous avais fait une vidéo. De ce point de vue pas de surprises, je suis toujours content de mettre les mains sur un épisode de la série, même si il faut bien l’avouer pas grand chose n’a changé depuis la version MH3 Ultimate sur Wii/Wii U. Le jeu sort le 28 août prochain et nous aurons l’occasion d’en reparler.

Smash Bros Ultimate

Le jeu était bien sûr la star du salon avec six bornes le faisant tourner. Les joueurs semblaient heureux de retrouver cette série, qui, je l’avoue, ne me passionne plus depuis longtemps. J’ai très peu joué à la version Wii U. Le mode histoire de Brawl m’avait occupé quelques temps... mais Smash pour moi ça a surtout été la version d’origine sur Nintendo 64 à laquelle je ne joue plus non plus désormais. Smash a été remplacé dans mon coeur par la série Splatoon, autrement plus motivante.

Je me suis toutefois essayé à quelques parties, en commençant par découvrir les nouveaux personnages. Autant Ridley m’a semblé très étrange à manipuler (il vole, certes, mais est-ce qu’il frappe sérieusement ?), autant j’ai adoré le Inkling et son rouleau qui laisse sa trace de peinture sur le terrain et écrase l’adversaire. Envoi de peinture par ci, saut en calamar par là, voilà de quoi changer le gameplay de façon significative, sans compter qu’il ne faut pas oublier de recharger son encre en appuyant sur L + B pour pouvoir continuer à s’amuser !

Nouveaux terrains, trophées aides ou armes, le jeu réserve quelques surprises aux anciens, et heureusement ! De fausses ball Smash se baladent dans le décor, le trophée aide Bomberman vient balancer des bombes dévastatrices, écran qui se resserre en mode "mort subite". La recette marche donc toujours autant... mais on espère évidemment d’autres modes de jeu pour être totalement convaincu. Rendez-vous dans les prochaines semaines ! Le jeu sort le 7 décembre, accompagné de deux nouveaux amiibo !

Dans ma Pokéball

L’autre star du salon était bien sûr Pokémon Let’s Go Pikachu/Evoli, le prochain jeu Pokémon annoncé le 30 mai dernier. "Star" car il n’était possible de ne prendre aucune photo des stands ni des télévisions. Vous devrez donc me croire sur parole !

La démo se déroulait dans la forêt uniquement, ce qui était un peu court mais permettait de découvrir la façon de jouer dans les phases d’exploration, de combats contre des dresseurs et de capture de Pokémon. J’avais également la fameuse Poké Ball Plus dans la main droite, dragonne attachée.

Je suis plutôt satisfait du design de l’univers et des personnages. La 3D est propre et l’ensemble est plutôt joli (sans être renversant, je vous l’accorde). Les Pokémon dans la nature apparaissent désormais à l’écran et se baladent dans les hautes herbes. Les Pokémon Vol évoluent dans les airs avant d’atterrir. D’un point de vue réalisation, cela parait donc plutôt convaincant, en attendant d’en voir plus.

La Poké Ball Plus est un drôle d’objet puisqu’elle peut totalement remplacer un Joy-Con comme manette. La prise en main est plutôt agréable. Un stick permet de déplacer le personnage et une pression sur ce même stick tient lieu de bouton "A". Un bouton plus discret et plus large sur un côté de la Ball est destiné au bouton "B" mais il était interdit de l’utiliser en démo, sauf pour revenir en arrière dans les menus. Il doit certainement afficher la carte, et ça il n’était pas possible de le voir. Le jeu nécessite un bouton "Y" pour certaines actions de navigation, mais ça la Poké Ball Plus ne peut pas le proposer, faute de bouton supplémentaire. Il faudra voir si sur le long terme cela ne pose pas de problème en jeu.

Pour ce qui est de la capture de Pokémon, il ne s’agit plus d’affaiblir la bête, mais de lui envoyer éventuellement une baie puis de la noyer de Pokéball jusqu’à plus soif, comme dans Pokémon Go.

Là où dans le jeu mobile vous jouez du doigt pour envoyer les projectiles, il faut ici faire un petit geste de poignet vers le haut (ou vers le bas, indifféremment apparemment) pour bien viser le Pokémon. Je dis "un petit geste" car mes premiers mouvements étaient au départ beaucoup plus amples, comme si j’envoyais une ball comme dans le dessin-animé, ce qui avait pour effet d’envoyer la balle n’importe comment au fond de l’écran. Le pli se prend rapidement, mais je n’ai pas pu m’empêcher de me demander si j’allais tenir de longues heures comme ça à faire tous ces petites gestes, et surtout si cela allait continuer à m’amuser. La réponse semble à priori "non", ce qui me fait espérer des fonctionnalités non gyroscopiques implantées dans le jeu final.

L’autre questionnement avec cette pratique de Poké Ball Plus, c’est que j’avais envie de jouer avec pendant les captures, mais beaucoup moins pendant les autres phases de jeu. Une balle dans la main, c’est un peu comme une boule anti-stress : je la fais rouler dans ma main, j’ai envie de me croire dans l’animé en la faisant sautiller... et difficile d’arrêter de jouer avec l’objet. Sauf que ce n’est absolument pas utile ni même logique de continuer à faire ça alors que je suis en train d’explorer une maison ou de parler à un personnage.

La Poké Ball Plus est une bonne idée, regorge sans doute de surprises (le son du Pokémon capturé sort du haut-parleur pendant la prise), mais est-elle adaptée pour toute les phases de jeu ? Je n’en suis pas sûr. Ce n’est qu’avec la pratique que l’on pourra savoir. D’autre part nous n’avons pas pu jouer à deux en coopération, et c’est bien dommage.

Ce premier contact était donc intéressant, mais il faudra nous en montrer beaucoup plus pour savoir si le jeu tient ses promesses d’aventure et d’excitation. En l’état les menus étaient lents, le fait de devoir réappuyer sur le bouton" A" pour valider un nouvel envoi de Pokéball était pénible, et on s’ennuyait finalement plus qu’autre chose dans cette forêt remplie de Pokémon et de menus. Il me semble que j’étais plus patient avec les jeux originaux il y a de ça vingt ans en arrière !

Ils étaient également présents !

Super Mario Party était présenté à guichets fermés en vidéo (je n’y ai pas assisté). Déjà sortis ou sortis le jour même, le DLC Splatoon 2, la deuxième démo d’Octopath Traveler, Fornite et Mario Tennis Aces étaient disponibles à l’essai. Overcooked ! 2, FIFA 19 et Paladins étaient également là, mais je n’y ai pas joué.

J’ai joué rapidement à Dragon Ball FighterZ, qui m’a visuellement convaincu sur Nintendo Switch. La prise en mains était agréable avec un contrôler pro. Pas de ralentissements à déplorer, c’est bien fluide en combat. Seules les animations en gros plans lors des attaques spéciales avaient moins d’images, mais c’est peut-être normal ? Du tout bon que je suis curieux d’essayer plus en avant pour savoir si je peux me remettre du très tiède Dragon Ball Z : Extreme Butoden sur Nintendo 3DS. Le jeu sur Switch sera dispo le 28 septembre !

Une surprise et une curiosité

La surprise revient à Killer Queen Black, un jeu de plateforme en multi jusqu’à huit joueurs en local ou en ligne où l’on doit détruire l’équipe adverse. Chaque équipe est composé d’une reine abeille offensive et de trois soldats qui doivent ramener des baies à la ruche, tuer trois fois la reine ennemie ou escorter un escargot pour gagner la manche. C’est particulièrement diabolique et permet de nombreuses stratégies pour remporter la victoire. Même si l’on en a vu qu’un tableau (ce qui suffirait presque !), ce "Bomberman-like" à sortir cette année sur Switch est prometteur.

La curiosité revient à Starlink Battle for Atlas, la licence présentée l’année dernière par Ubisoft et de retour cette année avec la mise en avant du partenariat avec Nintendo et la licence Starfox. Pilote d’un vaisseau spatial, vous naviguez dans l’espace et menez des joutes galactiques et défendez des planètes d’assauts extra-terrestres.

La particularité de ce jeu est de proposer des jouets interactifs à placer sur un support de Grip (le rassembleur de Joycons) pour créer des combinaisons de pilotes/vaisseaux/ailes/armes spécifiques. En soi l’idée est sympathique, mais on a déjà peur au porte monnaie s’il fallait s’offrir toute la gamme des armes, lesquelles s’avèrent plus ou moins efficaces selon les ennemis que l’on rencontre (cela revient un peu à acheter les différents pouvoirs d’un seul Pokémon)...

La version de démonstration proposait de quitter l’espace pour rentrer dans l’atmosphère d’une planète pour ensuite la parcourir à la recherche d’un point sur le radar. Notre vaisseau dispose de plusieurs mouvements et attaques relativement variées et les affrontements d’ennemis se sont avérés plutôt arcade. Le feeling est plutôt bon, malgré des graphismes à la limite du hideux sur certaines textures au sol. Ambitieux sur le papier, on attendra d’en voir plus avant de se prononcer.

Voilà pour ce petit compte-rendu des jeux de l’E3 de Nintendo. Contrairement aux précédentes années, je n’ai pas vraiment eu de coup de coeur sur les titres présentés. Le planning pour Nintendo est déjà bien rempli, entre Octopath et Captain Toad en juillet, Monster Hunter fin août, DBZ et FIFA en septembre, Super Mario Party et Starlink en octobre, Pokémon en novembre et Smash en décembre. On peut s’attendre à d’autres petites surprises du côté des Indes pour parfaire le tout en 2018. Merci à Nintendo et LaBoitecom pour cet événement toujours sympathique à vivre !

Previews détaillées :
Monster Hunter Generations Ultimate
Dragon Ball FighterZ
Starkink : Battle for Atlas