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Preview : Splatoon 2 : Octo Expansion (Switch)

, par RYoGA

Annoncé lors du Nintendo Direct du 8 mars dernier, le DLC de Splatoon 2 intitulé "Octo Expansion" est enfin dévoilé ! J’ai pu essayer cinq des quelques 80 niveaux que ce DLC contient, et découvrir les nouvelles façons de jouer créées à cette occasion !


Preview publiée sur Puissance-Nintendo

Ce contenu téléchargeable destiné aux possesseurs du jeu Splatoon 2 est un nouveau mode histoire tout à fait à part de celui que l’on connait déjà, où l’on aidait Oly à nettoyer l’Octocanyon de ses envahisseurs.

Nous incarnons ici Numéro 8, une Octaling qui se réveille dans une station de métro sans aucun souvenir de qui elle est. Nous n’en saurons pas plus de l’histoire au cours de cette prise en mains qui nous a permis d’essayer cinq niveaux proposés.

Chaque niveau correspond à une station de métro. Dès notre arrivée il faut d’ailleurs s’acquitter de quelques unes des unités de monnaie du jeu, ce qui a pour effet de nous ouvrir l’accès du niveau avec trois vies en poche.

Jet-pack, sceau et boule de billard

Le premier niveau nous met aux commandes d’un jet-pack infini, pouvoir que l’on retrouve dans le jeu en ligne mais de manière limitée. Il s’agit ici de se frayer un chemin au travers des infrastructures et des ennemis, sachant qu’il ne faut pas oublier de régulièrement donner un petit coup de pression pour continuer à progresser. Des anneaux à traverser indiquent le chemin, en même temps qu’ils rapportent des orbes oranges, qui sont autant de points/unités de monnaie à glaner. Sans que l’on ne sache encore pourquoi, Perle et Coralie sont là par transmission radio pour nous guider et donner de précieuses informations sur la façon de procéder, sans pouvoir s’empêcher d’envoyer une bonne vanne au détour de la conversation.

Ce niveau est assez court mais il a fallu m’y reprendre à plusieurs fois pour maitriser le jet-pack sans tomber dans le vide et ne pas succomber aux assauts des ennemis parfois armés de mitrailleuses dévastatrices. Le fun est néanmoins là. Les différents niveaux ont été construits autour de ces armes secondaires accessibles en ligne que l’on ne pouvait utiliser que de façon limitée. Le contenu est donc radicalement différent de ce que l’on peut croiser dans l’excellent mode solo du jeu.

Le deuxième niveau nous met ainsi un sceauceur dans les mains et nous projette sur une plateforme constituée de caisses très fragiles. En effet il suffit d’un peu de peinture dessus pour qu’elles s’effritent, laissant un trou béant à éviter fissa. Le but du niveau est d’éliminer des salves successives d’ennemis, et de rester en vie jusqu’à la fin, en évitant si possible de tomber dans le vide. Les monstres sont toujours un peu loin de nous, ce qui nécessite de s’avancer pour balancer la peinture, et de reculer immédiatement pour éviter de tomber. C’est une épreuve courte également. Elle n’est peut-être pas la plus fun, mais on l’imagine très bien faire la transition entre deux niveaux plus élaborés.

C’est notamment le cas du troisième stage parcouru, qui nous voit escorter une boule de billard le long d’étroits couloirs, dans le but de l’emmener jusqu’à la fin du niveau. Pour pousser la boule il suffit de l’asperger de peinture avec notre pistolet. Mais attention à bien doser les tirs pour qu’elle ne chute pas dans le vide, nous obligeant alors à tout recommencer depuis le dernier check-point ! Quelques ennemis sont bien sûr là pour mettre la pagaille, balancer de la peinture à même de nous freiner dans notre progression. De temps en temps des mécanismes guident la balle un peu plus loin dans le niveau et il faut alors rejoindre la zone via un téléporteur. Plusieurs petites variantes viennent nous surprendre jusqu’à la fin du stage, somme toute assez réussi.

Snipper et boule explosive

Le niveau suivant nous met dans les mains un snipper. Une arme pas forcément évidente à maîtriser dont certains se sont fait une spécialité. L’objectif est d’éliminer en temps limité les ennemis de la zone, placés sur les promontoires d’un carrousel géant qu’il faut faire tourner en tirant sur les manivelles de part et d’autre de la plateforme où l’on se trouve. Et autant dire qu’il n’est pas facile du tout d’atteindre tous ces ennemis dans le temps imparti ! Moins de deux minutes pour lutter contre des poulpes armés de mitraillettes est un sacré challenge ! Nous avons de quoi nous cacher, des ballons explosifs pour remettre de la peinture sur notre zone de combat. Mais il faudra surtout beaucoup de précision pour tirer sur les cibles à mettre soi-même en mouvement !

Le dernier niveau que nous avons pu essayer était de loin le plus intéressant. Sorte de Monkey Ball où notre personnage est enfermé dans une boule qui roule, il s’agit bien sûr de la guider jusqu’à la sortie, et ce en temps limité ! Cette "boule de hamster" est bien connue des joueurs en ligne puisque c’est là aussi un des pouvoirs secondaires de Splatoon 2, où le joueur finit sa course en explosant de peinture tout ce qui l’entoure. Ce pouvoir est également utilisé ici pour détruire les ennemis qui vous barrent le passage. Il faut courir, sauter, s’agripper aux rebords... Le timing est encore une fois bien serré, ce qui nous amène à penser que le niveau de ce DLC a de quoi satisfaire toutes les exigences de difficulté.

Cet essai s’est avéré concluant. Les créateurs ont pensé à de nouveaux niveaux en utilisant les armes secondaires des combats en ligne de Splatoon 2, réussissant à créer de la nouveauté par rapport au mode solo de base qui était déjà très réussi. Si elle ne semble pas non plus insurmontable, la difficulté est également de la partie et offre un beau challenge. Rendez-vous d’ici la sortie du DLC le 13 juillet prochain pour savoir si les 80 niveaux tiennent la route. En tout cas c’est plutôt bien parti !

Voir également : Splatoon 2 le tour du proprio en vidéo

1 commentaire

  • #
    31 mai 2018  02:51

    Je ne suis pas un gros joueur de splatoon, un peu contre mon gré, mais j’aime vraiment le mode solo et ce depuis le premier opus. Ce DLC me fait donc vraiment plaisir, surtout que son trailer punaise, c’était presque du Atlus au pays des calamars !