Le crumble au dulce de leche
3 mai 2013, par
, Adrogué, provincia de Buenos Aires,3 mai 2013, par
, Adrogué, provincia de Buenos Aires,2 mai 2013, par
, Buenos AiresDans une grosse coloc comme ça, le meilleur moyen de rencontrer tous les habitants est de les appâter avec DE LA NOURRITURE.
Cakes aux olives, petites saucisses pâte feuilletée, crudités sauce au yaourt, Quilmès et crumble au ducle de leche. On s’est fait plein de nouveaux copains !
2 mai 2013, par
, , Buenos AiresEn fait, c’était pas dur, c’est juste que les premiers jours on s’y était mal pris.
On a commencé à chercher pour de vrai mercredi et on a commencé à visiter des collocations jeudi. On en a visité pas mal et il y a plein de super belles maisons à Buenos Aires.
On voulait : un quartier safe, un espace agréable et des gens sympas, et on a trouvé une grosse coloc avec 10 autres personnes dans un immense appartement à San Telmo.
Il y a beaucoup de francophones mais tout le monde s’efforce de parler en espagnol. Ils parlent tous très bien c’est bon pour nous on va vite progresser !
L’immeuble est très beau, style années 20, influences espagnoles et Haussmanniennes.
Les chambres sont grandes et très hautes de plafond avec du parquet au sol. Dans les couloirs il y a de jolis carreaux en ciment.
Il y a 3 salles de bains. Une pour les filles, une pour les garçon et une pour les filles et les garçons.
Une cuisine, un salon, une machine à laver, deux réfrigérateurs, mais surtout le WIFI partout ! Youpi !
Nous sommes très heureux ici, le quartier est super et les colocs gentils. Ces trois prochains mois s’annoncent plutôt bien :-)
30 avril 2013, par
,Le temps du couch surfing (surf en couche) est révolu, bilan des courses : très positif !
Magdalena a eu l’honneur d’être la première à nous recevoir en tant que couch surfers.
Magda est graphiste freelance (donc elle a un chat) et elle travaille dans un studio qu’elle co-loue avec d’autres frees, on se pointe le matin pour y déposer nos sacs, elle enfourche son vélo et disparaît dans la poussière du matin.
Le soir, elle nous accueille avec un naturel surprenant, on cuisine, boit du maté (super fort), écoute de la musique (des groupes de rock argentins super connus.... des argentins) et nous laisse une pièce à l’étage qui est son studio du week-end et qui a un accès aux toits.
Elle part en fin de semaine au Brésil avec une copine et elle a encore plein de boulot à boucler, donc sa semaine est somme-toute un peu chargée. On se fait donc des bouffes chez elle, on bout du vin argentin et des bières, en tentant des recettes françaises.
Recette de la tarte à la moutarde argentine
Prendre une demie pâte brisée (ici elles sont doubles)
ne pas tartiner de moutarde parce qu’ici ça coûte un rein
éplucher les oignons et les tomates
soupoudrer de fromage rappé louche entre le gouda et le plastique
faire brûler dans un four.
Au petit matin, on quitte l’appart de magda (et son vélo, pouf !) et on transporte nos énormes sacs jusque dans le quartier de Retiro où il y a plein d’entreprises dont celle d’Eleonora, notre 2ème host.
Eleonora fait des illustrations pour des jeux ludo-éducatifs chez OX on papote avec sa collègue Marianne super sympa, et on la retrouve le soir pour partir en voiture jusque chez elle.
Elle habite à Adrogué dans une grande maison avec sa maman Marisa et son frère Juan Alejandro.
On va boire des verres avec Eleonora, Marianne et Guillerma, puis le lendemain, on retourne à la capitale pour visiter des appartements.
Samedi soir on est invité à l’anniversaire de Mati où Eleonora (alias Nono) retrouve ses copains de lycée qui habitent tous dans le quartier.
Une joyeuse bande de potes complètement surexcités, très chaleureux, qui chantent Manu Chao et des tubes argentins, s’embrassent, se chamaillent et nous prennent à parti...
On ne capte pas grand chose à leur castellano, mais heureusement, ils nous parlent despacio et avec un peu d’anglais, un peu de français, un peu de bière artisanale, on se comprend vite !
Un peu plus tard, on sort dans un pub qui passe des clips psychédéliques comme celui du groupe OK Go et les take away concerts de Phœnix.
Regardez c’est vachement marrant c’est des mecs en combinaison moulante qui font des roulades sur une vitre.
Dimanche, on passe la journée chez Nono et sa maman, on se fait dorloter, on mange plein de bons petits plats et de bons fromages en buvant du thé, et on parle musique et graphisme.
Nono a beaucoup de talent et de créativité, elle nous parle de ses voyages et de beaucoup de choses qui se passent dans le milieu artistique de Buenos Aires
29 avril 2013, par
, Buenos AiresPremière expérience de couchsurfing en tant que surfeur.
Couchsurfing , /koːtʃ.sœʁ.fiŋ/ masculin
de l’anglais couch le canapé peut être littéralement traduit par surf sur canapé.
Ça ne consiste pas à utiliser le mobilier de salon pour se déplacer par translation sur un support propice, mais plutôt à échanger de l’hospitalité entre couchsurfeurs.
Un couchsurfeur /kautʃ.sœʁ.fœʁ/, c’est quelqu’un qui aime bien voyager et qui va héberger gratuitement des gens chez lui et/ou qui va squatter gratuitement chez des gens lors de ses voyages. On va dormir chez des inconnus et des inconnus viennent dormir chez nous.
On peut accueillir (on est alors host) ou surfer (on est alors guest) le mieux et le plus répandu est bien entendu de faire les deux.
Accueillir quelqu’un chez soi ou aller chez des inconnus, est-ce dangereux ? Bizarre ? Qu’est-ce qu’on va arriver à se dire ? Pourquoi les pandas nains sont roses ?
Alors, déjà, tous les pandas nains ne sont pas roses. Et puis, la pratique du couch-surfing est relativement sure parce que c’est basé sur un réseau de confiance, c’est à dire que les gens qui hébergent ou sont hébergés laissent des commentaires sur un site web. Ces commentaires sont consultables par tous.
La question qui vient après, c’est "ouais, mais peut être que les gens se mettent des commentaires à eux-même en créant de faux profils". Oui, mais comme c’est basé sur un réseau social et qu’il y a un fort brassage, ce serait difficile de créer des faux profils à chaque fois. Sachant que quand il y a des trucs craignos, l’info circule très vite. Ca arrive très rarement, je n’ai vu qu’une seule annonce en 2012 pour la zone "Paris-IDF", c’était une host qui volait des trucs dans le sacs des surfeurs. On a plus de risque de se faire grignoter par un requin en allant nager chez Sylvain et Laetitia.
Les échos que j’avais eu sur cette pratique étaient toujours très positifs, on avait donc testé en hébergeant des couchsurfeurs au 27 ter Rue Saint Maur. Chaque fois ça s’était très bien passé, et on a fait de belles rencontres.
26 avril 2013, par
Depuis quelques jours, on cherche activement una habitación, c’est un petit peu compliqué.
On a le choix entre les locations, les locations saisonnières et la colocation.
La location, il faut un garant, que bien sûr on n’a pas, et je n’ose même pas imaginer leur tête s’ils savaient qu’on n’a pas de job. On a fait quelques agences, et on s’est vite rendu compte qu’ils nous envoyaient systématiquement paître dès qu’on abordait le sujet du garant. Sur les forums d’expats, ils ont l’air de dire qu’on peut laisser des énormes cautions (genre plus de 6 mois de loyer) mais je pense que ce genre de prose s’adresse plus aux cadres expatriés par de grosses boîtes qu’à nous.
La location saisonnière meublée, c’est super cher et le premier mois, on nous demande :
Si on prend une location pour 3 mois, le fait de payer un mois d’agence dans le vent ne nous enchante pas trop. En plus sur les sites spécialisés de particulier à particulier (comme Argenprop), c’est super squatté par les agences immobilières.
La colocation est donc la solution qui nous semblerait la plus adaptée, reste encore à trouver... On a des visites demain.
22 avril 2013, par
Aujourd’hui, c’est notre premier jour de Couch Surfing !
21 avril 2013, par
, Buenos AiresDix jours, c’est un peu trop tôt pour dresser un bilan, c’est le temps qu’on s’est laissé pour atterrir en douceur.
On s’est pas mal baladés au hasard des rues, pour apprivoiser la ville, pour prendre nos marques, repérer les quartiers. Prendre le bon bus dans la bonne direction, ressortir d’une station de métro puis rerentrer de l’autre côté de la rue pour changer de sens, savoir où on peut acheter du fromage, les consignes pour les bouteilles de bière, enfin tous ces trucs de la vie quotidienne qui ne sont pas naturels pour nous.
Ici c’est l’automne, ou plutôt l’été indien, il est très doux, et il fait jusqu’à 26°C, on a quitté un timide printemps parisien pour plonger dans la saison des tomates mûres, on se régale de crudités.
Ces dix jours, on a logé chez Nadia, et franchement, ne pas avoir à se trimballer les sacs d’hostels en couchs, être en sécurité, avoir accès à une cuisine, à Internet, prendre le temps de s’organiser, c’était un vrai confort.
Mine de rien, on passe beaucoup de temps sur Internet pour tout ce qui est organisation ça nous fait gagner beaucoup de temps. On a du mal à s’en passer.
On est pas mal à la cool, on ne blinde pas nos journées à vouloir faire plein de choses, on va boire des verres en terrasse, Domitille se fait bronzer sur le toit, j’ai même le temps d’écrire des articles de blog longs et chiants comme celui-ci.
Buenos Aires nous apparaît comme une ville très agréable, c’est vrai qu’on a tendance à fréquenter plutôt les beaux quartiers pour l’instant. C’est très bruyant, très vivant, verdoyant, riche en couleurs et grand, grand, grand.
Et puis surtout, il y a Gilles. Gilles nous est apparu comme un ange gardien, il nous a aidé à décrypter la ville, des petits trucs qui prennent un temps fou à comprendre par soi-même et qui tiennent en quelques phrases. C’est un ami de Laurent et Sophie qui a vécu 20 ans en Argentine et qui quitte le pays. Il nous a pris sous son aile, dégotté des plans pour des appartements, changé des dollars en pesos, invités dans des restos, présenté ses amis comme Iracio et Narcissio. Il s’en va ce soir, il rentre en France.
18 avril 2013, par
, Buenos AiresMercredi soir nous sommes allés au fútbol avec Nadia (notre dueña) et ses copines.
Ça se passe en plein air en ville sur des petits terrains en gazon synthétique.
Nous étions deux équipes de 6 filles. Plutôt de bonnes joueuses (surtout moi) et une super ambiance.
Je me suis fait rebaptiser Domi, beaucoup plus simple à crier sur le terrain.
"Bieeen Domi ! Domi bien ! Noooo Domi ! Raaaah Domi noooo !! No no no !!".
C’est très mignon "Domi" avec un accent argentin.
On a battu l’équipe adverse 7 buts à 5 sûrement grâce à moi.
Pendant ce temps là, les boyfriends s’échangeaient des recettes de tartes et se faisaient les ongles en banc de touche.
17 avril 2013, par
, Tigre, provincia de Buenos AiresA la confluence du Rio Panara, et du grand Rio de la Plata, il y a un labyrinthe d’ilôts peuplés de maisons, de la belle résidence secondaire à la cahutte de pêcheurs.
C’est calme, c’est verdoyant, il y a plein de saules et ça donne envie d’y revenir.