Dernier ajout : 2 mai.
Je me rends à la mairie du 3e où va avoir lieu le Festival des Blogs BD les 28 et 29 septembre prochain.
Sur place, Mike et Yannick me donnent des informations sur les événements réjouissants à venir !
Bon allez, je retourne jouer !
Vivement le Festiblog !
Héroïque The Wonderful 101 !
Nouvelle licence exclusive de Platinum Games et Nintendo, The Wonderful 101 a fait office jusqu’à présent de vilain petit canard dans le line-up sans surprises de la Wii U. "Un jeu brouillon" semblaient vouloir retenir les différents avis basés sur de courtes périodes d’essai. Le jeu entièrement terminé, si on creusait un peu la chose ?
Test publié sur Puissance-Nintendo !
The Wooooonderful One - O - One !
Sur Terre, dans un futur proche, une nouvelle invasion extra-terrestre menée par les robots de l’armée Geathjerks fait rage. La Gaia Defense Army, qui a déjà lutté contre les attaques Geathjerks dans le passé, est débordée. Les Services Secrets Planétaires CENTINELS envoient l’équipe de super héros des Wonderful 100 à la rescousse. Ils débarquent dans la ville de Blossom City, point de départ de notre aventure.
Le très sérieux Wonder Rouge (il est enseignant dans la vraie vie) a été désigné comme leader du groupe, ce qui n’est pas pour plaire au second de l’opération, le m’as-tu-vu Wonder Bleu. Après avoir défait les robots qui ont envahi la ville, ils s’engagent dans une véritable course-poursuite pour empêcher les Geathjerks de détruire les boucliers de protection de la Terre. Dans l’espace, toute l’armée ennemie attend de pouvoir assouvir sa vengeance...
En bon beat’em all, les parcours de W101 fonctionnent par missions. On avance dans les environnements en vue plus ou moins du dessus. Une arène virtuelle apparait le temps d’affronter les ennemis. Une fois vaincus, la suite du chemin s’ouvre à vous. L’aventure réserve toutefois des surprises et cette structure sera très souvent bouleversée !
Un concept de jeu à part entière
W101 reprend le concept des jeux Pikmin : dans la peau d’un leader vous menez une équipe qui vous suit aveuglément. Au fur et à mesure du jeu, vous recrutez les héros de l’équipe des Wonderful 100, mais aussi des citoyens lambdas, qui viennent se joindre à votre cause. Il sont sur votre parcours et c’est à vous de les enrôler en traçant un cercle sur le gamepad. Certains sont cachés dans des zones moins accessibles et il vous faudra les dégotter.
Le leader se dirige au stick gauche. Il peut attaquer, sauter et choisir de garder son équipe au plus près de lui. Ce meneur peut être changé à tout moment pour pouvoir bénéficier des pouvoirs spécifiques à chaque héros. Pour l’utiliser, il faut dessiner sur le gamepad la figure qui symbolise l’arme : un cercle pour le poing géant de Wonder Rouge, une ligne pour l’épée de Wonder Bleu, un "L" penché pour le pistolet de Wonder Vert, etc.
On peut aussi faire ces dessins au stick droit. C’est d’ailleurs bien plus pratique pour certains d’entre eux, à l’image de la ligne droite. L’arme sera alors matérialisée par les héros et les citoyens eux-mêmes, formant une belle brochette humaine !
Appelée "l’unimorphisation", cette technique consomme de l’énergie sous forme de piles. Vous pouvez en ramasser sur le terrain ou tout simplement attendre que les batteries se rechargent automatiquement. Plus vous avez d’énergie et de membres dans votre équipe, plus l’attaque est potentiellement puissante ! Il est possible en effet de gérer l’envergure de son dessin sur le gamepad, comme de décider de laisser traîner le stick droit le plus longtemps possible. Vous pouvez alors déchaîner votre colère !
L’unimorphisation permet aussi d’intéragir avec les décors. La main actionnera une manivelle. L’épée coupera des chaînes metalliques ou fera office de clé. Le pistolet atteindra une cible au loin. Le fouet enlèvera des parties d’armure épineuses sur les ennemis, ou servira de grappin... Les pouvoirs, comme les intéractions, sont nombreuses et on vous en laisse la surprise !
Gameplay asymétrique, le retour
La vue de l’action est, selon les situations, soit très éloignée, soit très rapprochée. Il n’est pas possible de gérer la caméra. Tout au plus peut-on zoomer encore un peu plus lorsque la caméra est déjà rapprochée, mais cela ne sert pas à grand chose. Déconcertant au début, ce choix de caméra s’avère adapté à des situations qui ne cessent d’évoluer.
Par exemple il est possible à certains moments de rentrer dans les bâtiments. Si sur la télévision rien ne change - vos personnages sont dans la maison - il faut regarder sur le gamepad pour voir l’intérieur du lieu en vue subjective. La fonction gyroscopique est alors activée automatiquement et il faut orienter le gamepad pour regarder autour de soi, tout en continuant de bouger son personnage avec le stick. L’espace exigu des bâtiments fait que l’on se retrouve un peu à l’étroit mais avec la pratique rien d’impossible. Cette opération a pour but de résoudre un casse-tête en utilisant les informations des deux points de vue. Le code à l’intérieur de la maison est ainsi à reproduire sur l’affichage l’extérieur en faisant tourner les rouages sur place avec la Wonder Main de Rouge.
Ce genre d’énigme revient dans le jeu de temps en temps et utilise toujours les pouvoirs de nos héros de manière vraiment intéressante.
Un jeu qui ne se laisse pas facilement approcher
C’est un fait, les premiers pas avec W101 sont délicats.
Malgré un tutorial complet, il n’est pas aisé de comprendre le fonctionnement du jeu de prime abord. De nombreux ratés alimentent la rage du joueur qui ne comprend pas pourquoi les choses sont si compliquées. Dessiner une forme sur le gamepad, la valider, l’annuler, gérer son amplitude, la voir effective puis la gérer est un calvaire des premiers instants. Ajouter à cela la gestion de l’énergie des batteries, forcément restreinte au début, et à la hargne des ennemis, et vous aurez vite fait d’avoir une très mauvaise impression.
Lorsque votre leader et son équipe se font toucher, ils sont éparpillés aux quatre coins de la zone de combat. Contrairement au Capitaine Olimar qui peut rappeler tous ses soldats par un coup de sifflet bref, le leader du groupe des Wonderful 100 doit aller chercher lui-même les citoyens sonnés. Il suffit d’attendre quelques secondes pour qu’ils reviennent automatiquement, mais si vous êtes pressé il faudra les récupérer en leur marchant dessus un à un. Ils sont parfois esseulés, parfois en groupes. C’est dans cet effort désespéré que l’ennemi revient à la charge, vous mettant encore à terre et achevant votre patience. De quoi être franchement déstabilisé.
Mais alors ? Rien ne va plus ?
Heureusement, ceci n’est pas une fatalité. Au fur et à mesure que se gonflent les rangs des Wonderful 100, la capacité d’attaque de l’équipe augmente. Aux techniques principales de chacun des supers héros viennent s’ajouter des possibilités de combos dévastateurs. Des unimorphisations pour vous permettre d’esquiver (le Wonder ressort ou la Wonder boule) ou de contrer les attaques ennemies (la Wonder gelée) deviennent vite indispensables.
Si certains combos se débloquent dans le feu de l’action grâce à l’accumulation de points d’expérience les Wonder techniques sont quant à elles accessibles à l’achat dans un magasin disponible à la fin de chaque mission. Les pièces récoltées sur le terrain dans les objets destructibles et offertes en bonus pour chaque mission serviront dans ce "Wonderful Mart", votre boutique personnalisée.
On y trouve aussi à l’achat des objets de soin et des modules. Ces derniers sont des boosts de statistiques spéciales dont le nombre utilisable est limité. Convertir l’énergie vitale en surplus en batterie, ralentir le temps pendant une esquive lors d’une attaques ennemie, à vous de choisir les modules qui seront le plus à votre avantage.
Avec le temps les techniques spéciales deviennent plus puissantes. Vous pouvez affecter les ennemis avec le ressort. La boule et la gelée gagnent des piques qui vont entamer la barre de vie des ennemis en conséquence. Sur la fin il devient même possible de recharger ses batteries en quelques secondes en concentrant ses troupes autour de soi (la Wonder tente). Votre énergie à bloc, vous allez enfin pouvoir vous sentir un vrai super héros !
L’esprit Wooooooonderful 1-0-1
Tel un manga japonais flamboyant, la frénésie de W101 ne s’arrêtera pas avant la fin. La grosse majorité de l’action se passe dans des séquences où le décor défile à cent à l’heure, tandis que vous équipe remonte des structures gigantesques projetées à grande vitesse.
Dans le feu de l’action, on loupera peut-être le dessin d’une unimorphisation et un fouet sera dessiné à la place d’un marteau. D’autre part, certaines situations ne sont pas forcément lisibles du premier coup (comment savoir qu’il faut utiliser le pouvoir du Wonder deltaplane ici ?), mais l’échec n’est jamais vraiment pénalisé puisqu’on peut reprendre la partie exactement là où on l’a arrêtée. Nos personnages meurent dramatiquement, s’envolant dans les airs en tenue d’Adam (si si)... mais repartent au combat aussi sec ! Seules les statistiques s’en voient affectées, à savoir un nombre moindre de pièces récoltées.
Ce que l’on retient vraiment, et qui procure un fun indescriptible, c’est l’humour déjanté typique des animes japonais qui rythme les situations de jeu et les dialogues. On nage en pleine auto-parodie et la galerie de personnages délicieusement stéréotypés puise ses influences directement dans One Piece. Les situations grandiloquentes s’inspirent des productions de la Gainax (Evangelion, Gurren Lagann pour ne citer que les plus évidentes).
Les cinématiques du jeu sont ainsi un pur régal, en plus d’être régulièrement intéractives, par le biais d’une unimorphisation géante bien placée. Quel délice de marteler de coups un ennemi abasourdi avec le poing géant de Wonder Rouge, tel un Luffy en plein "Gear Third" ! Héroïque, épique, délirant, W101 ne vous épargnera rien !
On retrouve aussi de très nombreux clins d’oeil aux jeux vidéo avec des références dans les décors ou le gameplay lui-même : Pac Man, des auto-références de jeux Platinum Game, Mario lorsque le poing de Wonder Rouge balance des boules de feu, Zelda lorsque l’épée géante de Wonder Bleu doit découper des hautes herbes… Il y en a sûrement plein d’autres ! Des références parfaitement intégrées à un univers joliment maîtrisé et attachant.
Un jeu qui gagne en puissance
Si l’on reste quelques temps dans la ville de Blossom City, les environnements à venir sauront vous dépayser. Vous obtenez les pouvoirs de nouveaux Wonder héros et les énigmes demandent de nouvelles ressources et deviennent de plus en plus élaborées. Possibilité de vous accrocher aux murs, de marcher sous l’eau, de ralentir le temps… Les techniques sont à tester pour découvrir lesquelles permettront de réduire chaque type d’ennemi en poussières le plus rapidement possible, surtout ceux que l’on a déjà rencontrés plusieurs fois, beat’em all oblige.
Le genre shoot’em-up est aussi de la partie et se décline sous plusieurs points de vue (vue de face, de derrière, de côté…) pour des phases de jeu toujours très relevées. Notre préférence va pour celle qui s’inspire directement de jeux comme ViewPoint (illustre shoot sur Neo Geo) dans une longue séquence jubilatoire. Les combats de mécha ne sont pas oubliés, s’inspirant quant à eux directement de Punch Out ! Bref, dans W101, on ne s’ennuie jamais ! Une fête foraine de tous les instants, un crescendo efficacement orchestré.
Et pour quelques "dollars" de plus
Pendant la partie, le terminal permet d’accéder aux options : gérer ses objets, ses modules, consulter des fiches sur toutes les techniques, personnages, objets de l’inventaire et objets spéciaux (des "capsules" qui sont en quelque sorte des succès, et des figurines à collectionner).
C’est là que vous pouvez utiliser un "mixeur". Ce dernier permet de confectionner des objets plus ou moins spéciaux avec les trois types de légumes ramassés pendant le jeu. Celui à ne pas rater est la Wonder carte de crédit ! Elle donne la chance de pouvoir acheter n’importe quel objet de la boutique. Elle demande évidemment pour son obtention un maximum de légumes des trois types, mais vaut le détour vu le nombre de pièces demandées à l’achat.
Petite cerise sur le gâteau, il est possible entre chaque mission ou chaque événement majeur de l’histoire de publier ses résultats sur Miiverse via une icône sur le gamepad. Les niveaux traversés peuvent être refaits à n’importe quel moment, l’occasion d’aller chercher les objets ou personnages qui nous auraient échappé. En cela le jeu offre une très bonne rejouabilité.
Un mode mission propose de se concentrer sur des arènes, le tout jusqu’à cinq joueurs en multi local. Le jeu est compatible avec le Controller Pro. Les potes vont devoir ramener leurs manettes !
Conclusion
On se plaint trop souvent de ne pas avoir de nouvelles licences sur consoles Nintendo. En voilà une, et une bonne ! Boucler The Wonderful 101 donne envie de continuer à vivre des aventures avec cette bande de joyeux drilles. Peut-être dans un deuxième épisode ? Il faudrait pour ça que W101 marche et il n’y a pas de secret ! Si le genre et le style vous attire, n’hésitez-pas ! Vous découvrirez un jeu original et vraiment intéressant qui remet Bayonetta 2 en question : comment vont-ils faire encore mieux ?!
Après une introduction fort bien menée, le titre de Pikmin 3 apparait, dans le style de la saga Alien !
Très vite, je découvre les Pikmin rouges !
Quelques heures plus tard, les trois nouveaux compères sont réunis !
La collecte des fruits bat son plein et de nombreux jus de fruits sont créés !
Et voici finalement mes statistiques une fois le jeu bouclé à 100% !
Les images sont celles que j’ai publiées sur Miiverse. Je n’en ai pas pris d’autres et du coup aucune pendant les explorations ! Preuve que j’étais bien accroché !
Quoi de neuf dans ta carrière et tes projets depuis ta dernière participation ?
J’ai réalisé des émissions sur le cinéma d’animation et sur les jeux-vidéo. D’autre part je prépare plein de petits bouquins sur le thème des jeux-vidéo et j’ai hâte de les partager avec vous au Festiblog. On en reparle bientôt ! Enfin, je suis testeur de jeux pour Nintendo et c’est un vrai plaisir de pouvoir faire les jeux avant tout le monde pour vous en faire des tests.
Cette année, le thème du Festiblog, c’est ’Les jeux vidéos’, alors dis-nous, quel est ton jeu vidéo préféré de tout temps ? Et auxquels joues-tu actuellement ?
Alors d’abord, les "jeux-vidéo" s’écrit comme ça (non mais !)
Difficile de citer un jeu préféré, il y en aura donc plusieurs :
– Sonic 2 sur Megadrive.
– Plein de jeux Super Nintendo (Zelda, Mariokart, Metroïd, Starwing, Secret of Mana...)
– Zelda Link’s Awakening sur Gameboy.
– Shadow of the colossus sur Playstation 2.
En ce moment je joue à Animal Crossing New Leaf sur 3DS. J’ai joué à tous les jeux Nintendo à sortir en 2013-2014 (héhéhé) et c’est Pikmin 3 qui sort à la fin du mois que j’attends le plus.
Un mot pour ceux qui vont venir te voir ?
Je dédicacerai mes nouveaux livres jeux-vidéo et on "streetpassera" : j’ai quasiment toutes les pièces de puzzle ! Vous pourrez d’autre part assister à l’enregistrement du PN Cast de la semaine et partager vos expériences de gamer avec nous !
Quelque chose à ajouter ?
Oui ! Si quelqu’un a Bubble Bobble sur Master System en loose quelque part dans un grenier je prends ! (Je n’ai plus que la boite depuis que je l’ai prêté à quelqu’un... et vous devinez la suite)
Sinon envoyez-moi vos jeux préférés sur Wii U et 3DS pour le hit-parade de Puissance-Nintendo ! Une seule adresse : ryoga@p-nintendo.com
Et puis mine de rien, les 10 ans de mon blog arrivent bientôt ! Il va falloir fêter ça ! Des idées ?
Je prépare trois petits bouquins :
Trois bouquins sur le thème des jeux-vidéo que j’ai hâte de partager avec vous au Festiblog !
Quand j’étais môme je dévorais les hits-parades des magazines de jeux vidéo dans Nintendo Player, Player One, Console Plus et quelques autres.
Je m’amusais même à les recopier dans des tableaux de mon cru.
Peu de temps après je faisais chaque mois mes propres hits-parades !
C’est une rubrique que je continue de suivre régulièrement sur certains sites en ligne. Vous avez même pu me voir faire ici des tops 50 de mes jeux préférés.
Aujourd’hui, les hits-parades jeu-vidéo des lecteurs sont tombés dans l’oubli, remplacés par les tops des ventes, ce qui est une autre philosophie, vous en conviendrez...
C’est pourquoi cet été je lance le hit parade des lecteurs de PN !
Plus d’infos sur PN !
Edit : et voici les résultats !
J’ai été invité par Nintendo à la journée de présentation de Disney Infinity, un nouveau jeu qui sort fin août sur Wii U, PS3 et XBox 360. Le jeu utilise un socle branché par usb à la console sur lequel tu poses des figurines et des objets Disney qui apparaissent alors dans le jeu.
Il y a un mode histoire, dans lequel tu diriges les héros Disney dans leurs monde respectifs. Tu as trois figurines/mondes vendus avec le pack de démarrage : Sullivan de Monstre et Cie, M. Indestructible du film du même nom et Jack Sparrow de Pirates des Caraïbes. Si tu veux utiliser Bob dans le monde Monstres et Cie, il faut acheter la figurine et ainsi de suite. Hum...
Le jeu est moyennement bien branlé avec un gameplay accessible d’entrée très bon, mais on se rend vite compte de la limite des enjeux et objectifs : c’est pour les mômes.
Il y a aussi un mode "coffre à jouets" où on peut gérer tous les éléments des mondes débloqués, personnages et objets à sa guise pour créer des univers de jeu, créer ses rêves et jouer en ligne jusqu’à quatre. Pour les créatifs en herbe.
Non, vraiment, j’aurais des gosses, il y aurait de quoi craquer. (enfin je leur aurais peut-être donné des cours de musique ou fait faire du sport tant qu’à faire).
Lire mon test du jeu !
PN Cast n°25 - On a joué aux jeux de l’E3 : Nos impressions !
L’équipe du PN Cast a eu la chance de toucher les jeux de l’E3 et partage ses avis avec vous dans cet avant-dernière émission de la saison !
Quand on est fan de Sonic The Hedgehog, accueillir un nouvel épisode est toujours une grande fête. Après les déceptions liées aux derniers opus, on attend toujours LE Sonic qui saura mettre tout le monde d’accord. Est-ce en s’inspirant de Super Mario Galaxy que le hérisson bleu saura décrocher les étoiles ?
Premières impressions E3 publiées sur Puissance-Nintendo !
Sonic, dans mes bras !
L’excitation est là lorsque nous posons nos mains sur Sonic Lost World au gamepad. Est-ce que cela va être fun et grisant à jouer ? N’est-ce pas là le propre des Sonic les plus réussis ?
Trois niveaux nous sont proposés, chacun correspondant à un degré de difficulté (facile, normal et difficile). Le premier, "Windy Hill" (la colline aux... coquelicots, non la colline venteuse pardon), est celui qui se rapproche le plus des planètes sphériques de Mario Galaxy. Des volumes de toutes tailles peuvent être arpentés intégralement. La caméra pivote autour des volumes en toutes circonstances et ce sans aucun soucis. C’est assez jouissif.
Se familiariser avec le gameplay
La première chose qui surprend est que Sonic ne court pas, même après quelques secondes de marche ! Pour courir, il faut appuyer sur la gachette ZR. Toutes les actions ne nécessitent pas de garder la gachette enfoncée, mais il est difficile de ne pas succomber à la tentation ! C’est Sonic quoi ! La gachette ZL permet d’activer le Spin Dash (Sonic prend de la vitesse au sol avant de s’élancer en boule), qui dans ce premier niveau en 3D devient vite incontrôlable. On la réservera pour les niveaux en 2D.
Qu’il est il est loin le temps où un seul bouton était utilisé pour sauter ! Les variantes sont nombreuses alors accrochez-vous !
B (ou A) sert à sauter en boule. Si vous rappuyez sur B alors que des cibles sont apparues sur les ennemis vous pouvez vous élancer sur eux. C’est la Homing Attack, qui permet d’enchaîner les monstres si vous faites le bon rythme. Un enchaînement qui ne nous a pas semblé si évident. Parfois Sonic donne des coups de pied pour envoyer les ennemis valser plus loin, ou mieux, sur un autre ennemi.
Si après le saut vous appuyez sur A, Sonic effectue une petite pirouette qui lui donne une inertie supplémentaire, un peu comme dans New Super Mario Bros. Elle n’est cependant pas aussi pratique que dans Mario car à ce moment-là Sonic est totalement coupé dans son élan et il n’est pas possible de repartir de plus belle sur une autre action.
Le bouton Y permet à Sonic de retomber lourdement au sol en boule et d’enchaîner ainsi des rebonds dont l’utilité ne nous a pas sauté aux yeux. Tout au plus l’avons-nous utilisée pour détruire plusieurs boites bonus qui s’étaient regroupées au sol. De même, à l’arrêt, il fait s’accroupir Sonic qui roule alors mollement en boule lorsqu’on incline le stick. Drôle à regarder mais là encore l’intérêt n’est pas flagrant.
À fond à fond à fond ?
Après toutes ces expérimentations pratiques, et après avoir tourné longuement autour de la première structure, nous nous élançons dans Windy Hill. Il est bien sûr possible dans ce premier niveau d’aller à toute vitesse pour jouer le chrono. On voit alors défiler les structures, les ennemis, les objets que d’autres auraient peut-être patiemment abordés.
Des pans de murs sont praticables et dans sa course Sonic peut les prendre en sautant dessus s’il a suffisamment de vitesse. Il court alors tout le long de la structure en descendant progressivement. Il faut resauter pour gagner de l’altitude ou tout simplement sauter sur le mur adverse. En pleine vitesse Sonic se dédouble et laisse derrière lui une trainée bleue puis plein de décalcomanies de lui-même, exactement comme dans Mario Galaxy.
Au sein d’un même niveau de nombreux chemins alternatifs sont disponibles. Il faut en trouver l’accès. Certains favorisent la vitesse quand d’autres proposent de sauter de plateforme en plateforme. Au bout du chemin, Sonic prend de la vitesse en pilote automatique et saute de bumper en bumper pour atteindre une nouvelle portion du niveau. On ne dirige plus rien et les caméras viennent renforcer l’impression de vitesse par une mise en scène énergique.
On a le temps de croiser les bornes de mi-niveau qui conservent le même design, les boites télévisions qui offrent des anneaux, les animaux qui sortent des monstres-robots et de trouver des pièces rouges toutes droit sorties de Sonic Heroes. À la fin du niveau la grosse boite qui enferme vos amis animaux est bien là.
En 2D ça plane pour moi !
Le deuxième niveau proposé est plus classique car il se déroule en 2D avec une vue de côté. Il commence par une descente tout schuss, et quand vient le moment de jouer on se trouve d’entrée face à trois ennemis sur la piste. Le premier réflexe est de baisser le stick pour se mettre en boule et les écraser sur notre passage. Impossible. Sonic ne se met pas en boule dans ces occasions là. La seule possibilité était de leur sauter dessus (et d’enchaîner si possible). Contrariés par ce manquement aux règles les plus élémentaires du gameplay de Sonic, nous nous arrêtons pour utiliser le Spin Dash (ZL) afin de les réduire en poussière. Quel dommage de ne pas pourvoir enchaîner ça pendant la descente !
Il faut s’arrêter dans le looping, et activer le Spin dash pour espérer détruire ces ennemis en mode boule lancée à toute vitesse comme sur cette photo !
La suite est une succession de phases de plateformes basiques et peu inspirées. Des canons alignés les uns au dessus des autres projettent leurs boulets par vagues. Il faut tout simplement sauter une fois sur le premier et ensuite aller vers la droite pour passer tous les projectiles. Ce niveau, "Desert Ruins", qui se déroule dans un monde de gâteaux (avec de vrais morceaux de Oreo dedans) était clairement moins intéressant.
On rushe dans la ruche !
Le troisième niveau (qui s’appelle "Desert Ruins 2", alors que l’on change totalement d’univers) reprend le concept du niveau de Mario Galaxy 2 où Mario s’élançait à toute vitesse à dos de Yoshi dans une ruche en forme de tube. C’est ici exactement la même chose, avec des abeilles à éviter ou à détruire. Un ennemi lance du miel qui vient obscurcir l’écran pendant quelques secondes, comme on a déjà pu le voir dans Mario Kart. On retrouve dans ce niveau une séquence de chute en vol plané, comme dans Sonic Adventure 2 Battle où notre personnage n’est pas particulièrement maniable.
Ce sont des oiseaux, mais vous avouerez que ça ressemble à des homards !
Pour le reste, Sonic doit s’élancer dans différentes entrées et il n’est pas rare que lancé à pleine vitesse on rate l’accès. Sonic s’écrase alors contre le mur et il faut recommencer. La musique du niveau était celle de la bande-annonce que l’on a pu découvrir il y a quelques semaines. Elle est enjouée et très dynamique, ce qui concourt à la frénésie de ce niveau beaucoup plus fluide que les précédents.
Un hommage à Super Mario Galaxy 2 ? Une bouée de sauvetage ?
À trop vouloir reprendre la formule de Mario Galaxy, Sonic Lost World peine à nous montrer ce qui fait l’intérêt de la série. À savoir la vitesse et un gameplay qui ne souffre d’aucune lourdeur. Espérons que les autres niveaux sauront développer un level-design satisfaisant.
Conclusion
À la vue de cette démonstration il y a encore pas mal de chemin pour que Sonic Lost World arrive au niveau des Mario Galaxy dont il s’inspire. Gageons que SEGA affine les mécaniques de son jeu pour que celui-ci évite de devenir un énième Sonic 3D dont on sortira mitigé. C’est tout le mal qu’on souhaite au jeu car il a un bon potentiel et surtout une place à prendre pour le plateformer 3D de fin d’année !
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