RYoGAmeOver

gameover > General > Et toi, à quoi t’as joué en 2010 ?

Et toi, à quoi t’as joué en 2010 ?

, par RYoGA

En cette fin d’année, il est de bon ton de revenir sur les jeux qui l’ont marquée... jeux dans l’ère du temps, mais aussi quelques joyeux retards et écarts rétros !

Malgré les grosses sorties comme Bayonetta, Dante’s Inferno, Darksiders, Final Fantasy 13, God of War 3 sur consoles HD, jouer sur Wii ou DS me permet de rester dans l’actualité tout en ne déboursant pas des sommes astronomiques par jeu. Ces derniers restent quand même très ciblés, à l’image du controversé Crystal Bearers, jeu d’aventure/exploration annoncé avant même la sortie de la Wii, et qui, sans être la tuerie qu’il aurait pu être malgré tout le temps de développement, m’a bien détendu par son ambiance à la fois riche et décontractée.

Parce qu’il sortait sur Wii j’ai ressorti Resident Evil 0 Gamecube des cartons. Fait le mode Leech Hunter qui m’avait échappé à l’époque et refait le jeu derrière dans la foulée. Ou comment donner une deuxième vie à un jeu que je ne pensais pas du tout reprendre après l’avoir fini à l’époque de sa sortie.

Ce fut ensuite au tour de Phantasy Star Zero sur DS d’avoir ma préférence au milieu de toutes les sorties. Le jeu faisait parti de mes attentes depuis plus d’un an. Le jeu dispose d’un mode en ligne très réussi qui permet de partager l’aventure avec de nombreux inconnus.

Pour rester chez SEGA... je me laisse tenter par la compilation des épisodes Megadrive de Sonic dans Sonic Classic Collection. Une mauvaise compilation car de nombreux problèmes techniques impardonnables apparaissent !! Heureusement les jeux toujours aussi bons... Un vrai plaisir rétro... et portable !

Face à tous les blockbusters, je nage à contre-courant en choisissant Fragile Dreams : Farewell Ruins of the Moon, un jeu un peu à la traîne techniquement, que ce soit les graphismes ou le gameplay, mais au design et à la réalisation excellente. C’est l’ambiance et l’aventure qui comptent avant tout, et celles de Fragile sont exquises et terrifiantes ! Le deuxième coup de cœur Wii de ce début d’année !

Fin mars, je redécouvre avec jubilation Pokémon or et argent au travers de ses remakes DS. Le pokéwalker est amusant et m’accompagne lors des joggings, et partager le jeu avec des amis est agréable !

Puis fin Avril vient enfin l’ouverture de la chasse ! Monster Hunter 3 me lance à l’assaut, en solo ou en multijoueur, d’une ribambelle de dinosaures de toutes tailles, ainsi qu’à la quête d’ingrédients. Le plaisir principal réside dans la découverte des créatures, souvent impressionnantes, et les longs combats (en moyenne plus d’une demi-heure) qui en découlent. C’est ainsi que j’arrive à jouer quelques 65 heures sur le jeu en un mois !...

Alors que je suis en train de jouer à Monster Hunter 3, une rumeur enfle. Un jeu sur le point de sortir fait beaucoup parler de lui. Red Dead Redemption, de Rockstar (GTA 4, Bully) fait l’unanimité dans la presse et l’impatience est palpable chez les joueurs. A la vue de vidéos je tombe complètement sous le charme de l’ambiance de western proposée par le jeu et craque rapidement. Et je peux vous dire que je n’ai pas été déçu ! Histoire à l’écriture réussie et aux dialogues superbes, RDR nous plonge totalement dans la peau de John Marston, brigand en quête de rédemption, dans une série de missions que l’on choisit de faire selon son envie au sein d’un univers gigantesque et crédible. Une réussite totale qui concourt sérieusement au titre de meilleur jeu de l’année.

Puis, alors que je croule déjà sous le poids des jeux à terminer, c’est au tour de Sin & Punishment 2 sur Wii de venir faire un tour sur la console. Un excellent shoot’em up réalisé par Treasure, ambitieux dans sa réalisation et jouissif comme un oldies, fait parfaitement son œuvre. La possibilité de le jouer à deux me permet de passer deux bonnes après-midis ludiques entre amis.

Un mois plus tard c’est Mario Galaxy 2 qui débarque, et là c’est l’overdose, impossible de faire autant de jeux en même temps. Le père Mario, aussi excellent soit-il, attendra quelques semaines avant d’être savouré à sa juste valeur !

Plus facile d’accès car sur portable, c’est Dragon Ball Z Attack of the Saiyans sur DS, sorti en novembre 2009, qui va faire mon bonheur les jours suivants. Jeux d’aventure-rpg de la meilleure facture, il nous plonge dans le début de DBZ avec grande fidélité... Sauf quand le scénario lorgne du côté de l’anime ou s’égare à droite à gauche pour allonger la durée de vie. Ce qui, vu la qualité du titre, n’est pas pour gâcher notre plaisir.

L’été étant propice au jeu sur consoles oldies, c’est sur Megadrive, la vraie, la "bête", que je me fais plaisir en me procurant deux jeux que je n’avais jamais eu l’occasion de faire. Si j’avais déjà taté un peu du mythique Landstalker via la console virtuelle, je n’en avais jamais dépassé les toutes premières heures. Erreur réparée, et redécouverte d’un jeu exceptionnel, tant dans les événements qu’il nous amène à traverser que dans la qualité (et la difficulté !) de level-design des donjons. Sans parler des musiques ! Si à l’époque on disait de lui qu’il était le "Zelda 3" de la Megadrive, ce n’est pas tant pour son excellence que par son identité propre qui en fait un incontournable du jeu d’aventure.

Sur Megadrive toujours, je découvre enfin le recherché Castlevania : The New Generation, sorti en 1994 et que j’avais totalement zappé à son époque. Deux ans après son brillant Castlevania 4 sur Super Nintendo (mon préféré), Konami avait sorti une version exclusive sur la console de Sega. Un peu moins flamboyante que la version Nintendo, cet épisode ne démérite pourtant pas et propose un challenge classique mais intéressant, et une réalisation tout à fait enthousiasmante grâce à des graphismes variés et colorés et des musiques entrainantes. Si quelques ajouts de gameplay appréciés de Castlevania 4 disparaissent, comme le fouet que l’on peut projeter dans toutes les directions, la mécanique du jeu est tout à fait dans l’esprit de la série.

La claque de la rentrée n’est autre que Metroïd Other M sur Wii ! Un jeu qui se permet de continuer là où Super Metroïd (sur Super Nintendo) s’était arrêté, en en reprenant l’ambiance originelle, mais en la faisant grandement évoluer dans son traitement. En effet le jeu combine à la fois une vue 2D et une vue 3D, un double gameplay bien senti, des mouvements inédits bien sauvages, et enfin une histoire qui rythme le jeu de la plus belle manière, cinématiques aidant.

Puis ce fut séances de rattrapage en tous genre...

Fan de l’habillage du jeu, tout en dessin-animé, j’en parlais depuis longtemps. J’ai pu enfin mettre la main sur Wario Land Shake Dimension sur Wii. Même si le jeu peut être fait en dilettante et assez rapidement, les plus acharnés se raviront des différents objectifs plus ou moins prise de tête à accomplir en plusieurs temps à l’intérieur de chaque niveau. Malgré son concept original (repris de Wario 4), des ajouts de gameplay à la wiimote, son ambiance amusante et ses boss rigolos, Wario Land Shake Dimension n’est pourtant pas le jeu le plus fun du monde. C’est la seule explication que je trouve pour justifier de ne pas l’avoir fini (et je m’en veux un peu quand même).

Il n’est jamais trop tard pour bien faire n’est-ce pas ? Sonic Adventure, sorti sur Dreamcast en 1999, était un jeu "inaccessible" du fait que je jouais alors sur N64 (Smash Bros, les Zelda...) et qu’il n’était pas question de prendre une seconde console ! L’erreur fut partiellement réparée sur Gamecube avec Phantasy Star Online ou Skies of Arcadia. Quant à Sonic Adventure, ce n’est que plus tard que je prenais la version "Director"s cut" sortie en 2003 sur le cube de Nintendo. Je m’y essayais et trouvais alors le jeu un peu bancal, faute à la caméra et la 3D un peu pataude.

Or figurez-vous que je l’ai repris cette année, en persévérant un peu, et le jeu en valait la chandelle ! S’il est vrai que le début du jeu est un peu poussif, les niveaux suivants m’ont très agréablement surpris ! Plus on avance plus les niveaux gagnent en fluidité et en fun ! C’est ainsi que j’ai pu apprécier les séquences aériennes à bord du Tornado, la descente en snow, les pistes de courses à cent à l’heure ! Bref une vraie compréhension de l’univers de Sonic adapté pour la 3D, pour que l’on s’amuse toujours tout en en prenant plein les mirettes ! Le jeu peut être parcouru avec plusieurs personnages, mais sur des sauvegardes différentes à chaque fois, ce qui permet de choisir la façon d’aborder l’aventure, là où Sonic Adventure 2 nous obligeait à subir les niveaux relous des autres compagnons de Sonic. Je dis banco.

Aladdin sur Super Nintendo, Aladdin sur Megadrive. Il y avait une version qui m’était passée entre les doigts à l’époque, c’était la version Master System ! Il faut dire que débourser 325 francs à l’époque pour un jeu qui se terminait en une heure n’était pas très engageant, aussi sympathique soit-il. Quelques années plus tard et pour une poignée d’euros j’ai moins de scrupules à passer une très bonne heure en compagnie du jeu Aladdin sur Master System, et son déroulement différent des autres versions. Ici on a affaire à un jeu qui alterne la course poursuite et la plateforme allégée. Bien sympa !

Et puis voilà que débarque sans crier gare Goldeneye 007 sur Wii, le fameux remake du jeu culte de la 64 ! J’avais suivi ça de loin et puis finalement je me suis laissé tenté, et c’est avec un grand plaisir que j’ai parcouru les 10 heures du mode solo totalement renouvelé ! Pour ce qui est du multijoueur en ligne, très redondant, il se révèle pourtant très addictif grâce à un système de level-up qui permet de gagner des armes plus puissantes et des gadgets. J’aurais pu y passer de très nombreuses heures si après 4 ans de bons et loyaux services (-de sa majesté-), le lecteur optique de ma wii n’avait pas décidé de rendre l’âme ! Torpeur émotionnelle.

J’allais presque oublier de vous parler de Donkey Kong Country Returns, le comeback sur Wii. J’ai bien aimé le jeu, mais sans plus. En fait, le problème c’est l’inclusion du motion gaming dans le gameplay pour faire certaines actions très récurrentes. Il n’y a rien à faire ça me coupe l’envie. Dommage, parce que sans je n’aurais pas eu le même ressenti.

Et puis surprise, Maître Golem vient m’apporter les deux Final Fantasy Playstation 1 qui trainaient dans ses cartons ! L’occasion enfin de faire Final Fantasy 7 qui m’avait résisté jusque là ! Autant je n’avais pas aimé le 10 et le 12, autant celui-ci a su m’accrocher dès le départ. Je ne l’ai pas encore fini. Mais c’est juste la classe. Je n’ose imaginer la claque que c’était à sa sortie (bon en même temps il y avait les premiers hits de la 64 en face hein !)

Vous avez pu voir aussi cette année que j’ai relancé la publication de quelques articles de la série les fanzines maison du petit RYoGA. Il y aurait d’ailleurs tellement à montrer qu’en tenant ce rythme de parution j’en aurais facilement pour une trentaine d’années ! Bref, ce petit revival gameboy m’a donné envie de me replonger dans certains jeux GameBoy dont Metroid 2 : Return of Samus, que je n’avais en fait jamais terminé, bloqué quelque part à tourner en rond dans ses couloirs... En le reprenant, et avec quelques efforts, je suis allé au bout d’une traite. Et vraiment, niveau ambiance et narration, cet épisode n’a rien à envier à ses successeurs. Certes les moyens sont moindres sur la petite portable, mais utilisés intelligemment et de manière tout à fait remarquable.

Hé bien ! Commencé en 2004, abandonné en 2005, repris en 2009... j’ai enfin terminé Skies of Arcadia Legends sur Gamecube !! Ce jeu aura donc bel et bien été une légende pour moi ! Lâché dans la nature du monde gigantesque du jeu, j’ai passé des dizaines et des dizaines d’heures à me perdre dans les ciels d’Arcadia, sans toujours savoir où aller, d’où les abandons. Et puis ce noël j’ai pris le taureau par les cornes, et je n’ai plus lâché le jeu jusqu’à le finir ! Une certaine tristesse à abandonner les personnages et Arcadia au générique de fin. C’était un beau voyage !...

Difficile de dire ce que j’attends pour 2011 niveau jeu... Quelque part pas grand chose. Nintendo arrive pour moi au bout du rouleau. Ils ne savent pas se renouveler et ce n’est pas la 3DS qui m’inspire du changement, bien au contraire. Je guette les sorties HD, sans être bien convaincu non plus. Je me laisserai donc guider par les vagues et leurs surprises ! Bonne année 2011 et bon jeu !

 Final Fantasy Crystal Bearers (Wii)
 Resident Evil 0 (Gamecube, 2003)
 Phantasy Star Zero (DS)
 Sonic Classic Collection (DS)
 Fragile Dreams : Farewell Ruins of the Moon (Wii)
 Pokémon Or et Argent (DS)
 Monster Hunter 3 (Wii)
 Red Dead Redemption (PS3)
 Sin & Punishment 2 (Wii)
 Super Mario Galaxy 2 (Wii)
 Dragon Ball Z Attack of the Saiyans (DS)
 Landstalker (MD, 1993)
 Castlevania : The New Generation (MD, 1994)
 Metroïd Other M (Wii)
 Wario Land Shake Dimension (Wii, 2008)
 Sonic Adventure Director’s cut (Gamecube, 2003)
 Aladdin (Master System, 1993)
 Goldeneye 007 (Wii)
 Final Fantasy 7 (PlayStation, 1997)
 Metroid 2 : Return of Samus (GameBoy, 1991)
 Skies of Arcadia Legends (Gamecube, 2003)
 Donkey Kong Country Returns (Wii)

1 commentaire

  • #
    6 avril 2010  13:02

    Une phrase très simple de ton article ne m’a jamais semblé aussi vraie et aussi exacte :

    "Jouer sur Wii ou DS me permet de rester dans l’actualité tout en ne déboursant pas des sommes astronomiques par jeu."

    Tout est dit, je ne peut que m’incliner et te suivre dans ton raisonnement, le prix des jeux HD actuels est en train de lentement les tuer a mes yeux, là où investir 70€ pour un jeu sur machines surpuissante me parait désormais aussi risqué que de revisser une ampoule les pieds dans l’eau, sur Wii principalement, le risque me parait toujours moindre, j’en ai encore l’exemple récent en tête de Silent Hill Shattered Memories, 39€ et un grand sourire a peine le jeu démarré.
    Puis l’investissement Prix/Temps de jeu me semble peser lourd aussi dans le choix, 49€ dans un Mario Kart Wii qui tourne et tourne encore deux ans après, 39€ dans un New Super Mario Bros imparable, contre 70€ dans un Bioshock 2 certes orgasmique mais usé en trois jours, je n’y arrive plus :/


    Enfin voilà, soyons radins, mais amusons nous bien.