Dernier ajout : 11 avril.
Après un peu de Wii Fit U (la luge sur les fesses c’est top !) et quelques oldies, je décide de finir Earthbound, ce RPG mythique du temps de la Super Nintendo. Fin janvier, The Legend of Mystical Ninja sort sur Console Virtuelle Wii U et je profite de la découverte de ce jeu pour lancer la série des vidéos RYoGA World.
– Wii Fit U (Wii U, 2013)
– Earthbound (Super Nes, 1995)
– The Legend of Mystical Ninja (Super Nintendo, 1992)
Frustré de ne pas pouvoir faire Phoenix Wright 5, le nouvel épisode dématérialisé sur 3DS sorti fin 2013, je me procure Appolo Justice Ace Attorney sur Nintendo DS ! La Banque Pokémon, après un raté des serveurs à Noël, sort finalement courant février et me permet de transvaser mes Pokémon d’une cartouche à l’autre. J’en profite pour faire Pokémon X (merci Xavier !), après Pokémon Y en octobre 2013. Il faut attendre mars pour avoir la première sortie portable de l’année avec Yoshi’s New Island sur 3DS. Du "réchauffé au micro-ondes", comme je le dis alors sur Twitter.
– Appolo Justice Ace Attorney (DS, 2008)
– Pokémon X (3DS, 2013)
– Yoshi’s New Island (3DS, 2014)
Le premier gros jeu de l’année c’est sur Wii U que ça se passe avec Donkey Kong Country : Tropical Freeze fin février ! J’ai le plaisir de l’avoir à l’avance et de pouvoir en faire des vidéos et même un walkthrough ! Un gameplay racé, une bande-son magistrale, un level-design magique, le jeu est une belle réflexion sur le sujet pour un maximum de plaisir.
– Donkey Kong Country : Tropical Freeze (Wii U, 2014)
Alors je ne suis pas très fier, mais oui, les DLC (gratuits) de Sonic Lost World (basés sur Zelda, Nights et Yoshi) sortis en 2014 m’ont fait acheter le jeu que j’avais joliment snobé l’automne précédent. Je pense que Nintendo et SEGA se sont alliés pour promouvoir leur (très) mauvais jeu. Et en effet, si les DLC sont plaisant, le jeu lui-même est atroce. L’un de mes pires jeux de l’année. Dans le même esprit, DuckTales Remastered est un remake des titres NES/GB de l’époque. Il garde la même crispation de gameplay, propose des jolis sprites bien animés mais aussi des décors 3D moches et des voix-off originales omniprésentes.
– Sonic Lost World (Wii U, 2013)
– DuckTales Remastered (Wii U, 2013)
– Contra III : The Alien Wars (Super Nintendo, 1992)
Vous l’aurez compris, en ces mois de mars et avril c’est la disette sur Wii U, qui attend son sauveur Mario Kart 8 ! C’est ainsi que Nintendo décide de sortir pas mal de jeux sur Virtual Console (Super Mario Kart, Contra III The Alien Wars), dont des jeux Game Boy Advance (comme Metroïd Fusion, Yoshi’s Island ou encore Wario Land 4 que je découvre enfin).
Mario Golf : World Tour sur 3DS s’avère fort sympathique. De même que Kirby : Triple Deluxe qui est une véritable petite pépite de game-design et de bonheur (mon gros coup de cœur de l’année sur 3DS !). Il utilise de façon intelligence la fonctionnalité de 3D relief de la console.
– Wario Land 4 (GBA, 2001)
– Mario Golf : World Tour (3DS, 2014)
– Kirby : Triple Deluxe (3DS, 2014)
Je m’étais embarqué dans Tomb Raider sur PlayStation 3 l’année dernière. Je me devais donc de le finir, ce que je fis en me forçant un peu. Difficile de passer après The Last of Us ! J’enchaîne à un rythme effréné avec le très joli Child of Light qui a su me séduire avec ses délicates imperfections. J’en fais même un walkthrough. Et puis le voilà, le beau le flamboyant Mario Kart 8 ! Ayant le jeu en avance, je fais baver tout le monde avec mes vidéos et mes posts sur Miiverse. C’était alors encore possible d’en envoyer sur son journal d’activité, sans passer par la communauté du jeu qui n’était pas encore disponible. Depuis on ne peut plus poster des screens avant l’arrivée de la communauté. J’arrête de jouer à MK8 peu de temps après la sortie du jeu, car le online est beaucoup trop hargneux pour moi.
– Tomb Raider (PlayStation 3, 2013)
– Child of Light (Wii U, 2014)
– Mario Kart 8 (Wii U, 2014)
Simulateur de vie "bocal" plus pathétique qu’il n’est véritablement perché, aux valeurs douteuses, Tomodachi Life est pourtant (et de loin) le jeu auquel j’ai le plus joué cette année (derrière Animal Crossing quand même). Facile d’accès car intégralement jouable au stylet, demandant zéro ressources cérébrales, le jeu permet de se détendre en faisant progresser les personnages de ses amis que l’on a intégré (pour rien, malheureusement, le leveling n’implique aucune modification de jeu. Ah si, on peut changer de fringues gratuitement...). Ne faites pas comme moi, sauvez votre cerveau ! Sinon, One Piece Unlimited World convient aux fanboys. Et j’ai enfin fini Rayman Legends (sans conviction).
Mais surtout le oldies de l’année revient à Phantasy Star II que j’ai mis un an et demi à finir quand même ! (oui c’est un jeu très long, et puis je le faisais par périodes).
– Tomodachi Life (3DS, 2014)
– One Piece Unlimited World (Wii U, 2014)
– Phantasy Star II (Megadrive, 1990)
L’arrivée de Hyrule Warriors a été l’occasion pour Nintendo de faire des promotions sur les différents épisodes de la saga Zelda. J’en ai donc profité pour prendre The Legend of Zelda : Link’s Awakening DX , la version couleur que je n’avais jamais faite (le jeu original, lui, je l’ai fait une pléthore de fois !). Toujours autant de bonheur. J’attendais beaucoup Hyrule Warriors et je n’ai pas été déçu ! Le jeu est super prenant et fun, une vraie réussite (et c’était pas gagné, vu les Dynasty Warriors) ! Après l’avoir testé en preview puis pratiqué en championnat pour la presse, la sortie de Smash Bros for 3DS me laisse plus froid et j’y joue peu. Par contre le buzz passé, j’avoue que je peux être amené à le ressortir quand je suis en déplacement.
– The Legend of Zelda : Link’s Awakening DX (GBC, 1998)
– Hyrule Warriors (Wii U, 2014)
– Smash Bros for 3DS (3DS, 2014)
Proposé aux journalistes dès septembre (ce qui me permet de vous en proposer une vidéo exclusive, Bayonetta 2 enchante ma Wii U. Je savais dès l’E3 où j’avais pu le retester : le jeu est une bombe... dans ses phases de gameplay car l’habillage scénaristique plombe salement le titre. Du coup j’ai presque préféré Bayonetta premier du nom, qui est certes moins spectaculaire (encore que), mais surtout beaucoup plus intéressant tant dans sa progression scénaristique que ludique.
– Bayonetta 2 (Wii U, 2014)
– Bayonetta (Wii U, 2014)
– Mario Kart 7 (3DS, 2011)
Vieux motard que jamais, je me procure Mario Kart 7, histoire de découvrir les nouvelles courses. Pour ses 20 ans, Nintendo ressort la trilogie Donkey Kong Country et je refais le premier épisode avec plaisir.
Entre l’excellent Pokémon ROSA et le mastodonte Smash Bros for Wii U, je termine tranquillou le sympathique Shantae sur Game Boy Color ! N’oublions pas non plus la folie amiibo qui s’empare de moi !
– Shantae (GBC, 2002)
– Pokémon ROSA (3DS, 2014)
– Smash Bros for Wii U (Wii U, 2014)
Oh et j’allais oublier ! J’ai fini Shemnue ! Trois ans et demi que j’y étais (par petites sessions) Quel jeu ! Je suis sur le deuxième épisode et je vais peut-être même le finir en ce 31 décembre !
Sinon, c’est bien Animal Crossing New Leaf (3DS, 2013) qui reste mon jeu le plus pratiqué cette année encore !
Une très grosse année, donc. Muée uniquement par la passion. Le fait que je sois rédacteur quasiment à temps plein m’a amené à avoir accès aux jeux, à énormément jouer et écrire. En plus j’ai tourné pas mal de vidéos. Sans compter les PN Cast ! Et même quand je peux souffler en ces périodes de fêtes, je continue à écrire des articles gigantesques ! Ah ah ! Allez, merci 2014 et vivement 2015 ! (on va commencer avec Captain Toad je pense !)
RyogameOver, en plus des previews, des tests, des vidéos et du PN Cast, ce sont des articles qui reviennent sur l’actualité ! Voici les principaux cette année :
– Tous mes dessins 2013 du Miiverse en une note !
– Nintendo, cette bataille à deux têtes (bilan au 10 juin 2014)
– Mon avis à chaud des jeux du Nintendo Digital Event !
– Surprise ! J’ai joué aux jeux du Nintendo Digital Event !
– L’évolution du dématérialisé chez Nintendo ! (au 2 septembre 2014)
– Tous mes dessins de Zelda Link’s Awakening sur Miiverse en un article !
– Retour sur La Nintendo DS à l’occasion de ses 10 ans !
La Nintendo DS est la console la plus vendue de Nintendo. Avec plus de 150 millions, elle est même la console la plus vendue, au coude à coude avec la PlayStation 2. Abandonnant la génération Game Boy, elle ouvre de nouvelles possibilités techniques et lance une nouvelle famille, qui perdure encore aujourd’hui.
Avant la Nintendo DS
La Game Boy Advance, sortie en 2001, est sans réelle rivale dans le secteur du jeu-vidéo portable, et ce jusqu’en 2003 lorsque Sony annonce l’arrivée prochaine de la PlayStation Portable (PSP). Nintendo, qui développait sa prochaine console dans l’ombre, se doit alors d’accélérer le calendrier.
Nintendo annonce ainsi dès novembre 2003 l’arrivée de la nouvelle génération portative. Satoru Iwata, le président de Nintendo, parle tout d’abord d’un "produit étonnant" avant même de parler de console de jeu.
Quelques semaines plus tard le nom temporaire du produit est dévoilé. Il est appelé "DS", ou Dual Screen, pour les deux écrans dont sera doté la nouvelle machine, un peu comme c’était le cas avec les Game & Watch. Le nom de Game Boy, en service depuis 1989, est abandonné.
Les fans imaginent les plus grands délires :
Les particularités principales de la console fuitent quelques semaines avant l’E3 : la console double écran aura un écran tactile, un micro, accès au wifi et sera plus puissante qu’une Nintendo 64 ! Nom de code : Nitro.
Présentation et sortie de la console
La console est finalement présentée à l’E3. Reggie Fils Aimé, une nouvelle personnalité qui fera date, sort la machine de sa poche et la présente à un public stupéfait ! Il faut dire que la démo de Metroïd Prime : Hunters correspond exactement à ce que le public américain attend : pouvoir jouer à Metroïd Prime sur portable ! En outre, les premiers jeux utilisant le tactile sont présentés. La console arbore un design assez moche, qui sera à peine retouché jusqu’à la sortie.
Le prototype à l’E3 :
Le modèle final :
La console sort fin 2004 aux États-Unis et au Japon et le 11 mars 2005 en Europe (au pris de 149 euros). Même si les premiers jeux n’incitent pas particulièrement à l’achat (un remake de Super Mario 64, un Rayman 3D, un Wario Ware, le très étrange Project Rub), la console est un véritable succès ! La PSP n’est même pas sortie.
La communication est audacieuse (aux USA en tous cas) :
Avec ces jeux en 3D, l’unique croix directionnelle s’avère un peu juste. L’écran tactile manque d’ergonomie (du moins dans les premiers jeux). La console est retro-éclairée, mais cela reste moins efficace que les derniers modèles de Game Boy Advance SP (et ne parlons pas de la GBA Micro). La compatibilité Game Boy n’est plus, reste celle avec les jeux Game Boy Advance. Le design si particulier de la console (elle est grosse et moche) lui donnera quelques années plus tard le surnom de "DS Tank".
Fermée, elle ressemble à un tank non ?
Pour ce qui est de l’interface, un menu apparaît avec l’heure et on peut enregistrer quelques informations personnelles (comme sa date d’anniversaire, ce qui lance une alarme le jour J). Le logiciel de dessin intégré Picto Chat amuse quelques instants.
Les premiers jeux, s’ils utilisent les fonctionnalités tactiles ou le micro, peinent à convaincre. Pac Pix offre un concept intéressant de dessin interactif, mais vite limité. Yoshi Touch and Go, qui propose de tracer des trajets de nuage sur l’écran tactile, est uniquement axé scoring. Another Code utilise de jolie manière toutes les fonctionnalités de la DS dans un jeu d’aventure un peu court.
Le déclic va s’opérer en octobre 2005 avec Nintendogs, une sorte de tamagotchi canin très bien élaboré qui va réussir à séduire de très nombreux joueurs (et joueuses !). Ce n’est absolument pas ce que l’on attendait et pourtant la sauce prend. Avouez, vous aussi vous avez appelé votre chiot via le micro et vous aviez l’air bien fin !
Les gamers doivent attendre novembre et Mario Kart DS pour se faire des circuits en ligne ou en local avec la Wi-Fi Connexion. Un "dongle" est d’ailleurs nécessaire pour que la DS puisse utiliser votre connexion internet. C’est en fait la première console Nintendo dont le Wi-Fi marche réellement bien.
L’envolée de la Nintendo DS : la DS Lite
La montée en puissance de la DS va se faire tout le long de l’année 2006. C’est à ce moment que j’ouvre RyogameOver et par-ci par-là quelques articles sur les jeux de la console. Tetris DS est mon coup de cœur d’avril. Le jeu est la meilleure reprise du titre phare et permet de jouer en Wi-Fi local et réseau. Super Princess Peach est la surprise de mai.
Annoncée fin janvier 2006, la DS Lite, une version remaniée de la console, va relancer les ventes de la machine. Elle sort le 23 juin 2006 en Europe et est "la star de l’été". Plus petite, plus fine, mieux rétro-éclairée, mieux designée, la machine est telle qu’elle aurait du être dès son lancement, si celui-ci n’avait pas été précipité.
La DS Lite sort avec New Super Mario Bros, sorte de reboot de la série 2D, qui va tout dévaster sur son passage (niveau ventes car sinon c’est un habile mais sans génie retour aux sources de la série). C’est un carton.
L’autre surprise c’est le Programme d’entraînement cérébral du Dr Kawashima : Quel âge a votre cerveau ?, un jeu de réflexion qui mélange tests de QI, sudoku, exercices de lecture et qui utilise l’écran tactile avec reconnaissance d’écriture, le micro et nous fait parfois prendre la console comme un livre. Si je vous dis : "Bleu ! Vert ! Rouge ! Jaune !", ça vous rappelle quelque chose ? Surfant sur la vague des jeux de réflexion et sudoku alors en vogue, le titre est un énorme succès, porte-étendard des jeux de la "Touch Generation", les jeux qui se pratiquent au tactile.
Même Nicole Kidman est conquise !
Des jeux, des milliards de jeux
À partir de ce moment-là, plus rien ne peut arrêter la Nintendo DS qui est lancée telle un boulet de canon.
Les licences de Nintendo : The Legend of Zelda - Phantom Hourglass et Spirit Tracks, Fire Emblem, Wario Ware Do it Yourself, Metroid Prime : Hunters, Animal Crossing : Wild World, Mario Party, Mario & Luigi, Golden Sun : Obscure Aurore, Mario vs. Donkey Kong : Pagaille à Mini-Land !, Donkey Kong : Jungle Climber, Kirby Mass Attack, Tingle, Yoshi’s Island DS, deux épisodes de Advance Wars et une tripotée de Pokémon (deux générations - la 4e avec Diamant/Perle et la 5e avec Noir & Blanc et même Noir & Blanc 2, mais aussi des remakes : HeartGold & SoulSilver et des spin-of : Pokémon Donjon Mystère et Pokémon Ranger) !
De nouvelles sagas apparaissent : la trilogie Phoenix Wright, Trauma Center, Professeur Layton, Inazuma Eleven.
On y trouve aussi les remake en 3D de nombreux jeux comme les sagas Final Fantasy (3, 4 et spin-off) et Dragon Quest (4, 5, 6). Le 9e épisode de Dragon Quest est d’ailleurs sorti exclusivement sur DS, preuve de la force de la machine. Pour rester chez Square Enix on trouve aussi un remake de Chrono Trigger (je peux enfin jouer à ce rpg mythique !), des Kingdom Hearts (358/2 et Re:coded) et même une nouvelle licence comme The World ends with you !
Les éditeurs tiers s’en donnent à cœur joie. On peut citer dans les meilleurs jeux Sonic Rush, Sonic Rush Adventure, Sonic Colours, Ghost Trick : Détective Fantôme , Disgaea, Megaman ZX, Etrian Odyssey, Age of Empire : Age of Kings, Dragon Ball Attack of the sayiens, Grand Theft Auto : Chinatown Wars, Okamiden, Phantasy Star Zero, SolatoRobo : Red the Hunter. Castlevania revient dans trois épisodes. Les jeux sont innombrables et ce serait une gageure de tous les citer.
Ah si, comment oublier cette vague de jeux moisis destinés aux tous jeunes enfants à base de "Bébé machin bébé bidule", Alexandra Lederman et ses poneys, j’en passe et des meilleures. Merci Ubisoft ! La console figure d’ailleurs au palmarès de la machine la plus piratée de façon décomplexée par les parents : "On peut avoir tous les jeux sur une R4 ? Allez, je prends ça !". La rançon du succès.
Pour quelques millions de plus
Histoire de relancer régulièrement les ventes de machines et afin d’implémenter de nouvelles fonctionnalités, la famille Nintendo DS verra deux modèles supplémentaires rejoindre sa généalogie.
La Nintendo DSi (i pour "eye") sort fin novembre 2008 au Japon et courant 2009 partout ailleurs. Elle se voit dotée de deux caméras (une devant une derrière) pour prendre des photos à retoucher dans le logiciel inclus, de compétences hardware légèrement améliorées, de l’ajout d’un port de carte SD pour gérer les photos, sons, mais aussi jeux téléchargeables par internet via le DsiWare (qui préfigure l’eShop). Un navigateur web est intégré d’office (là où il fallait une cartouche pour l’utiliser sur Ds Lite). Le logiciel Mii apparait pour la première fois sur portable. La rétro-compatibilité avec les cartouches GBA est enlevée. C’est le modèle bling-bling.
Quoique, avec la Nintendo DSi XL qui sort le 5 mars 2010, Nintendo joue un sacré coup marketing. Des écrans presque deux fois plus grands séduiront les seniors ou ceux qui en ont marre de s’esquinter les yeux ! La publicité en Europe est délicieuse avec des teintes de consoles "bordeaux" ou "chocolat", et ce stylet si grand, si puissant !
Je résiste quelques mois, puis la charnière de ma DS Lite rendant l’âme (défaut de fabrication largement répandu), je me procure le modèle 25e anniversaire de Mario qui sort alors en fin d’année.
L’apport principal de la Nintendo DS a été une navigation dans les menus ou dans certains jeux via l’écran tactile, en remplacement ou en apport des boutons classiques. Les modèles successifs ont dessiné ce qu’allait devenir la Nintendo 3DS. L’énorme succès de la machine auprès de nombreux publics a amené de très nombreux jeux, de toutes sortes. Un succès qui allait être perpétué avec la Wii, en véritable effet boule de neige.
Et vous, quels sont vos meilleurs souvenirs et jeux de la machine ?
Comme je le disais dans mon article résumant l’évolution du dématérialisé sur consoles Nintendo, il n’y a jamais eu autant de contenu de qualité exclusif en téléchargement, en parallèle des sorties boite.
– L’eShop est en effet le seul moyen de se procurer Shovel Knight. 14 euros 50.
– Le 13 novembre c’est la sortie du premier DLC de Mario Kart 8, avec ni plus moins quatre circuits dont F-Zero, Zelda. 12 euros le pack des deux DLC (et je parle pas des DLC Hyrule Warriors).
– La Console Virtuelle se réveille avec la sortie successive de jeux Super Nintendo exclusifs : la trilogie DKC, les Megaman 3 et 7, Castlevania Vampire’s Kiss (8 euros chaque).
Hé ho ! Stop !
Dessin : après Luigi’s Mansion, voici Luigi’s Stock Options !
Nintendo a enfin annoncé le tant demandé portage de The Legend of Zelda : Majora’s Mask sur Nintendo 3DS !
J’ai refait une énième fois Zelda Link’s Awakening, cette fois via la Console Virtuelle de la 3DS ! C’est la version DX que je n’avais jamais faite jusqu’ici ! Elle comprend des couleurs et un donjon supplémentaire... que je n’ai d’ailleurs pas trouvé !
Faire le jeu sur 3DS permet d’immortaliser certains passages sur Miiverse en faisant des screenshots et des dessins ! Voici ces moments publiés sur la communauté du jeu ! Cliquez sur un dessin pour afficher sa page dans Miiverse !
Le pire c’est que je n’ai sauvegardé tout au long du jeu qu’avec le système de sauvegarde de la Console Virtuelle... et après être entré dans le Poisson-rêve ! Du coup, bloqué par l’écran de fin, j’ai du réinitialiser le jeu... Aucun sauvegarde sur la "cartouche" donc je me retrouve au point de départ. Ah la la. Cela me fera une excuse pour le refaire !
Vous pouvez voir mes précédents dessins via les articles Miiverse 1 et Miiverse 2 !
Avec sa mise à jour 5.2, la Wii U se dote notamment de la possibilité de créer des dossiers ! Ce n’est pas trop tôt ! On peut leur mettre des couleurs mais il ne faudrait pas que ça jure trop ! Voilà comment ça rend chez moi !
Ma preview vidéo de Bayonetta 2 !
Mon vidéo-test de Hyrule Warriors !
L’E3 et l’été sont passés et déjà Nintendo contre-attaque et met un pied de plus dans l’arène en cette rentrée. Mais surtout un pied supplémentaire dans le dématérialisé. Dans mon article de juin dernier où je dressais un constat de l’évolution des deux consoles de Nintendo, j’abordais rapidement le démat sur 3DS. J’avais volontairement laissé celui de la Wii U de côté. Il est grand temps de s’y attaquer !
1) L’héritage de la Wii
En 2007, la Wii a été la première console de Nintendo à proposer une boutique en ligne où l’on pouvait payer des téléchargements de jeux. Il s’agissait dans un premier de jeux Virtual Console, à savoir de jeux NES, Super Nintendo ou Megadrive (d’autres plateformes suivront). On se souvient par exemple des longues minutes interminables pour télécharger un jeu SNES. Un Mario 8 bits allait et venait en boucle pour frapper du poing trois blocs successivement pour arriver au bout du téléchargement.
Une section de la Chaîne Boutique Wii proposait de télécharger des chaînes comme la météo, les news, la chaîne Votes pour s’amuser un peu, ou encore des chaînes dédiées à des jeux comme Mario Kart Wii ou Wii Fit. Une chaîne Télé Kirby fit même son apparition. Elles furent nombreuses mais ma préférée reste la Chaîne Nintendo qui permettait de consulter ses temps de jeux (une chaîne inclue de base dans la 3DS et la Wii U aujourd’hui).
Par la suite la boutique ouvrira une section Wiiware, avec les premiers jeux uniquement disponibles en téléchargement. Ces derniers ne sont pas particulièrement attractifs ni nombreux. On sent que Nintendo tâte le terrain, là où Microsoft et sa Xbox 360 offre déjà alors un Xbox Live riche et fournit (démos, jeux à la demande, dlc, etc).
Il fallait bien que Nintendo amène les joueurs à se connecter. La chaîne Mario Kart (jeu en ligne) a été un des premiers tremplins. Le tutorat de connexion en a été un autre. Si un ami se connectait grâce à vous, vous étiez récompensé avec un ou plusieurs jeux de la Virtual Console !
À noter qu’il est déjà possible de payer ses jeux directement avec une carte de crédit, mais aussi avec des cartes Wii Points obtenues sur le site officiel de Nintendo (en échange des étoiles acquises depuis quelques années via le même site) pendant l’ère Gamecube/GBA).
Les jeux Virtual Console ou WiiWare ne sont bien sûr ni repris ni échangeables. SEGA arrête la publication de VC dès 2009 et Nintendo fin 2010. Seul SNK continuer à alimenter la VC de la Wii jusqu’en 2013.
La plupart des chaînes de la Wii utilisant le online ne sont plus disponibles aujourd’hui, suite à la fermeture des serveurs par Nintendo fin mai 2014 (adios Mario Kart Wii en ligne).
2) La 3DS pose les nouvelles bases
Après quelques essais dans ce sens sur DSi avec le DSi Ware, c’est surtout sur 3DS que Nintendo oriente sa console vers le dématérialisé avec l’eShop.
Les démos sont là, les matériaux de promotion se font de plus en plus efficaces, les jeux complets arrivent ensuite (au même prix que les jeux en boite, voire plus cher !), puis des jeux attractifs uniquement téléchargeables. Les offres de jeux dématérialisés offerts pour un ou deux titres en boite achetés se multiplient. Des étoiles de fidélité supplémentaires sont offertes pour les acheteurs de jeux en démat.
Les DLC (contenus téléchargeables supplémentaires) se montrent timidement (Fire Emblem : Awakening) et Mario Golf s’avance fièrement pour proposer un premier Season Pass (payer à l’avance des DLC programmés).
Certains jeux sortent uniquement sur l’eShop pour éviter de passer par la "dangereuse" case de commercialisation en boite. D’autres proposent des codes de téléchargement à la vente en boutiques. C’est cas de Bravely Default ou Mario 3D Land sur Nintendo 3DS. Quelle sera la prochaine étape ?
À côté de ça on observe la disparition des notices et manuels d’utilisation (un simple feuillet accompagne le jeu). Des "trous" dans le plastique sont faits pour utiliser moins de ce matériau polluant. Oui, le message semble être "faisons un effort pour l’écologie". Progressivement, la boite perd de son attrait original. Qu’importe le support du tant que l’on ait l’ivresse ?...
3) La Wii U, champ de tous les possibles
Nous ne parlerons pas ici de la Wii U en elle-même, sortie en novembre 2012, ni de son Gamepad ou encore de l’excellent Miiverse. Nous aborderons la sections qui nécessitent des téléchargements, gratuits ou payants.
a) On s’assure que tout le monde est là
Prenant exemple que l’eShop 3DS, la Wii U va proposer, dès son lancement, de télécharger des jeux complets et plein pot. Sont disponibles aussi des jeux spécial eshop en téléchargement, les démos et des vidéos disponibles pour chaque jeu. la console virtuelle arrivera quelques mois après. Celle de la Wii reste accessible via une Chaîne spéciale qui permet d’émuler la Wii.
Pour des raisons étranges, l’eShop Wii U n’était disponible que si on faisait la mise à jour majeure du système dès le lancement de la console. Il faut croire que Nintendo n’avait pas tout terminé la partie logicielle (ou alors qu’il tenait que chaque acheteur connecte de base sa machine à Internet).
Or les jeux Wii U représentent quelques gigas de donnés par titre et nécessitent donc de l’espace disque. La Wii U Prémium dispose de 32 gigas (environ 26 quand on fait la première mise à jour d’installation du système), ce qui en soit n’est déjà pas beaucoup face à la concurrence. Inutile de dire que les 8 (soit 2) gigas de la Wii U Basic ne permettent de télécharger que quelques démos. Lorsque je reçu mon premier jeu Wii U en tant que journaliste, j’étais bien embêté avec ma Wii U Basic et il m’a fallu acheter de l’espace de stockage. Je me procurais alors naïvement une clé USB qui tourna en boucle de longues heures avant que je me rende compte que ce n’était pas fonctionnel. Je dus dégoter un disque dur externe USB pour pouvoir accueillir les jeux dématérialisés.
Souvenez-vous aussi la restriction que Nintendo Allemagne avait instaurée pour le téléchargement des titres 18 ans et plus : ces titres ne pouvaient être obtenus qu’entre minuit et 4h du matin ! Une aberration qui fut levée quelques semaines plus tard, bien heureusement.
b) On ferre un peu le poisson
Débourser des dizaines d’euros dans du démat n’étant pas forcément une habitude pour tous, Nintendo lance une opération découverte visant à familiariser les fans de la première heure. Pendant cinq mois Nintendo propose ainsi quelques titres Virtual Console à prix réduit, à raison d’un par mois, dans le cadre d’une opération lancée à l’occasion des 30 ans de la Famicom (la NES au Japon). 30 ans, 30 jours, 30 centimes. Les jeux reprenaient leurs tarifs normaux après la période de 30 jours.
c) Ça mord plutôt bien finalement
Entre temps les choses sérieuses commencent et la section Console Virtuelle débarque officiellement fin avril 2013.
Surprise, tout le catalogue de la Wii n’est pas disponible d’entrée. Il faut se retaper des sorties espacées du catalogue qui à l’heure actuelle ne comprend même pas l’intégralité des jeux NES et SNES disponibles sur Wii. Il faut croire que le succès phénoménal et rapide de la Wii avait ouvert les portes aux catalogues virtuels des consoles SEGA, NEC, SNK ou Arcade, aujourd’hui totalement absents sur Wii U. N’est pas Wii qui veut.
Nintendo permet le transfert des données de la Wii vers la Wii U et cela est aussi valable pour les jeux VC achetés. Seulement ces derniers ne sont jouables que dans la chaîne spéciale Wii.
Les jeux VC ressortent au compte goutte sur Wii U et il faut repasser à la caisse (à un tarif certes réduit) pour pouvoir en jouir sur l’écran du Gamepad de la console. Le Cross-Play ne semble alors pas à l’ordre du jour. On note que depuis, quelques rares éditeurs tentent le Cross-buy ou ou moins une promotion sur l’autre version. Ce n’est pas encore ça. Notons aussi que les sauvegardes des jeux VC Wii ne sont pas réutilisables une fois le jeu version Wii U acheté. On recommence tout !
On se souviens aussi de quelques ratés comme le 50 hz sur les premiers jeux disponibles (Balloon Kids), rapidement corrigé (F-Zero), ou de versions anglaises de jeux pourtant traduits lors de leurs sorties boite (Golden Sun, plus tard).
La Virtual Console vient d’ailleurs combler un manque flagrant de jeux boite sur Wii U.
Je retrouve avec plaisir Super Metroid, Super Ghouls’n Ghosts, Megaman X, Super Castlevania IV, The Legend of Zelda : A Link to the Past, Contra III The Alien Wars ou Super Mario Kart. Je découvre aussi enfin Earthbound, que j’attendais depuis des années. Grâce aux sauvegardes et points de récupération, il est beaucoup plus confortable de finir les jeux.
Nintendo crée d’ailleurs des remises entre jeux de la CV, voir entre jeux de la CV et un titre de la même série sortant sur Wii U (exemple Super Mario Kart et Mario Kart 8). J’attendais les Donkey Kong Country pour la sortie de DKC : Tropical Freeze moi !
En avril 2014, Nintendo ressort des jeux VC pour combler les vides abyssaux des titres Wii U. Cette fois ce sont des jeux de la Game Boy Advance, inédits sur console de salon, qui sont choisis. L’effet de la "nouveauté" sans doute. Aucune nouvelle des titres Nintendo 64 pourtant disponibles sur Wii...
4) L’arrivée progressive des DLC sur Wii U
Il y a quelques années, nous pouvions entendre Iwata et Reggie Fils Aimé dire : "Nous ne souhaitons pas imposer les DLC. Ce n’est pas dans notre philosophie d’imposer au client d’acheter des contenus supplémentaires payants. Nous voulons qu’il en ait pour son argent au travers d’une expérience complète. Ces méthodes ne donneraient que des profits à court terme et cela ne rentre pas pas nos objectifs."
Ça c’était Nintendo, AVANT. Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis ?
Après des années de réticence, Nintendo annonce finalement au cours de l’année 2012 leur volonté de faire de la Wii U une console capable de proposer des DLC et micro-transactions pour leurs jeux.
Nintendo Land, New Super Mario Bros U et Game & Wario, Les premiers jeux Nintendo de la Wii U, ne proposent pas de DLC.
Avant la sortie de la Wii U, certains éditeurs annoncent des DLC pour leurs titres (Activision pour Call of Duty : Black Ops II ou Warner Interactive pour Batman : Arkham Origins) mais se rétractent rapidement.
Nintendo revient finalement avec New Super Luigi U, un DLC téléchargeable pour qui possède New Super Mario Bros U. Le DLC sort sur l’eShop le 20 juin 2013 au prix de 19,99 euros. Visiblement inquiet de la réaction du public (ou cherchant à faire des profits faciles), Nintendo sort aussi le jeu en boite le 26 juillet 2013 (entre 30 et 40 euros mais plutôt 40).
Pikmin 3 sort le 26 juillet 2013. Le jeu est plutôt court et rapide à terminer, ce qui est louche. Trois salves de DLC comprenant au total une dizaine de missions supplémentaires sont annoncées et sortent entre octobre et décembre 2013.
Nintendo tente d’autres approches :
– Wii Fit U sort gratuitement en téléchargement sur l’eShop du 1er novembre 2013 au 31 janvier 2014. Acheter un accessoire dans le commerce (le Fit Meter) donne un accès permanent au jeu pour ceux qui ont déjà une Wii Balance Board. Le même jeu sort en en boite en bundle avec les accessoires le 6 décembre.
– Proposé en téléchargement en offre d’essai gratuite de 24 heures dès le 7 novembre, Wii Sports Club est ensuite disponible par tickets de 24 heures ou à l’achat par sports. Des sports sont ajoutés par la suite. Le jeu sort en boite avec tous les sports le 11 juillet 2014 (entre 30 et 40 euros mais plutôt 40).
– Wii Karaoke U est disponible en offre d’essai d’une semaine dans les packs Wii U de la fin d’année 2013. Il est ensuite disponible en tickets de 1 heure, 2 heures, 24 heures ou 30 jours. Depuis sa sortie, des nouvelles chansons sont ajoutées en téléchargement chaque semaine. Il faut payer un ticket d’accès pour les avoir.
Des Free-to-play apparaissent (Tank Tank Tank, Zen Pinball 2).
Le DLC est aussi une façon de faire acheter un jeu qui n’aurait pas eu cette faveur autrement. C’est le cas du très mauvais Sonic Lost World, exclusivité SEGA pour la Wii U qui se voit proposer quelques mois plus tard des DLC gratuits sur l’eShop. Il s’agit de niveaux ayant pour thèmes Yoshi et The Legend of Zelda.
Pour tout dire ils sont assez réussis. De là à dire qu’ils justifient l’achat du jeu Sonic, non, n’allons pas jusque là. Seulement il est certain que plus d’un auront sauté le pas !
Le messie Mario Kart 8 arrive et Nintendo propose même d’offrir un jeu complet dématérialisé à tous les acheteurs de son titre phare. Pikmin 3 en profite même pour se mettre à jour via un téléchargement qui autorise même le gameplay au stylet sur le Gamepad. Il vaut mieux tard que jamais ?
5) Le DLC de la prise d’otage
Jusqu’alors, aucun DLC ne s’est fait particulièrement indispensable.
Et même lorsque Nintendo annonce un partenariat avec Mercedes pour Mario Kart 8, on rigole doucement. Et nous au PN Cast de nous demander si oui ou non Nintendo va proposer des courses et des karts supplémentaires en DLC...
Et ce qui devait arriver arriva : Nintendo annonce la sortie de DLC (et même un Season Pass) pour Mario Kart 8. Au programme, on vous le donne dans le mille : quatre nouvelles courses et de nouveaux pilotes exportés d’autres licences Nintendo comme Link de Zelda, Marie de Animal Crossing, etc... Pour 12 euros (si on prend les deux en même temps, 8 euros chaque pack autrement), nous voilà avec du contenu supplémentaire forcément prévu et anticipé par Nintendo. L’excuse du "on l’a développé après" ne tient pas.
Voilà du contenu rapiécé que vous pourrez re-télécharger jusqu’à ce que les serveurs de la Nintendo Wii U soient actifs (on rappelle que ceux de la Wii ne le sont déjà plus). Vous remarquerez que jusqu’ici je n’ai pas trop donné mon avis personnel sur le DLC. Et pourtant, vous l’aurez compris, c’est une pratique que je continue de ne pas apprécier.
L’argent envoyé vers du dématérialisé est quasiment jeté par la fenêtre du moment où il n’y a pas de possession physique (jeu en boite que l’on peut revendre ou échanger) ou morale (un nouveau message de l’eShop apparait désormais pour bien spécifier que l’on cède ses droits de licence). Un compte Nintendo, avec la liste des jeux téléchargés, n’a pas de valeur marchande.
Les "ravis" iront argumenter que tout cela n’est que du jeu et que l’on a bien le droit de faire ce que l’on veut de son argent, que l’expérience du jeu compte avant tout, quelle que soit sa forme. Le point de vue se défend. On ne s’attache pas au matériel qui disparaitra un jour ou l’autre. C’est une philosophie que je rejoins par certains aspects, mais je ne reste pas dupe quand aux droits et à la propriété qui revient à chacun.
Ces pratiques deviennent de plus en plus présentes et privent le joueur/propriétaire/collectionneur (rayer la mention inutile) de contenus accessibles uniquement en téléchargement s’il ne saute pas le pas. tant qu’ils étaient mineurs, cela ne me dérangeait pas. Cela se résumait à un jeu Virtual Console comme Earthbound (disponible certes en cartouche en version US mais à des prix peu abordables aujourd’hui). Mais maintenant je suis coupé de titres comme Phoenix Wright 5, Child of Light, Shovel Knight (pour ne citer que les meilleurs), ou de ces DLC de Mario Kart 8 et ceux qui arriveront irrémédiablement par la suite.
Des DLC pour Hyrule Warriors arriveront le jour même de la sortie. Si certains sont gratuits, d’autres pourraient tout à fait être payants. C’est le même cas de figure sur One Piece Unlimited World Red, Fire Emblem : Awakening ou Mario Golf, dont je me suis passé des DLC payants.
Et je ne parle pas des éditions en boite collector que sort Nintendo pour ses titres : Mario Kart 8 et Hyrule Warriors dans leurs belles boites ne sont finalement que des versions non complètes puisqu’exemptes des contenus supplémentaires. Child of Light et quelques autres ont tenté des sorties boites collector sans le jeu sur disque/cartouche mais avec un code de téléchargement ! Je refuse ce genre de procédés et espère qu’il ne sera pas l’avenir du jeux vidéo chez Nintendo.
Edit : Les codes de téléchargement arrivent en boutique prochainement !
Conclusion
Y aura t-il des DLC pour Smash Bros ? Maintenant que Mario Kart 8 a dévoilé son véritable visage (il s’était bien gardé de le faire lorsque nous sommes allé acheter le jeu lors de sa sortie : c’est malhonnête), il parait évident que ce titre aura recours aux DLC. Je pensais que Nintendo avait trouvé avec les amiibo une façon de détourner le procédé. Mais il est tout à fait envisageable et même plus que probable de voir des personnages supplémentaires proposés à l’achat. Ce sera même l’occasion de proposer des promos sur les jeux dont sont issus ces personnages, à l’image des publicités récentes de Nintendo sur l’eShop.
Longtemps réticent aux contenus téléchargeables, Nintendo s’est progressivement donné les moyens de mettre en place une plateforme qui permette aux utilisateurs de se procurer ces produits. Sans doute est-ce le succès de la Console Virtuelle de la Wii, la pression des technologies environnantes allant dans ce sens (concurrence, smartphones, etc) et des actionnaires qui a amené Nintendo à sauter le pas.
"Ne les achetez pas. Cela forcera les éditeurs à ne plus en proposer" pouvait t-on entendre il y a de ça quelques années, quand la mode des DLC a commencé à poindre. Le phénomène s’est depuis démocratisé chez la concurrence. Il pourrait toutefois s’effacer à l’avenir au profit d’autres procédés. Le Cloud ? L’avenir reste à écrire. Un jeu qui oblige le joueur à se connecter online pour le lancer (exemple parmi tant d’autres : Disney Infinity), sera t-il encore disponible dans cinq ans ? J’en doute.
Quant à Nintendo, nous allons assister avec la Wii U à son baptême du feu du DLC/Season pass. Et ce ne sera peut-être pas très joli. Les joueurs se lasseront-ils des jeux en pièces détachés, des plans marketing étudiés et des promotions à tout va ? Nintendo cède aujourd’hui à la facilité de ces fameux "profits sur le court terme" qu’il dédaignait il y a encore quelques années, alors que la Wii se vendait par camion.
Article suivant : Le démat contre-attaque (janvier 2015)
Une semaine après l’E3, Nintendo a convié les journalistes à découvrir les titres présentés lors du salon du jeux vidéo de Los Angeles. Des bornes de jeux étaient disposées sur trois étages d’un établissement parisien pour découvrir et jouer aux titres qui ont su nous faire rêver. Seuls Zelda (présenté pour la première fois à l’E3 au travers d’une vidéo) et Xenoblade Chronicles X étaient absents. J’ai pu m’essayer à tous ces titres !
Round one : fight !
Le premier étage était entièrement consacré à Smash Bros. C’était l’occasion de mettre enfin les mains sur les versions Wii U et 3DS du titre de combat de Nintendo.
La version Wii U était jouable avec des manettes Gamecube, quatre par borne, ce qui permettait d’essayer le multijoueur local jusqu’à quatre joueurs. Ce n’est que trop tard qu’on nous a avoué que oui, on aurait pu utiliser le Gamepad.
Même chose pour la 3DS dont les consoles étaient reliées en réseau local jusqu’à quatre machines. Il était possible d’essayer le mode Smash Run qui nous fait affronter des monstres des univers Nintendo pour récupérer des items de compétences.
En tous cas, j’ai mon personnage préféré lors de cette démo !
Enfin quelques figurines Nintendo Amiibo étaient présentés sous une vitrine. Et autant dire qu’ils sont beaux !
Round two : Wii U !
J’avais déjà passé un bon moment avec Smash Bros, mais le plus gros était à venir ! Tous les jeux Wii U (ou presque) de l’E3 étaient présents en mode jouable !
Les deux projets de Miyamoto
Bon esprit, je me dirige tout d’abord vers les deux projets de Miyamoto, Project Giant Robot et Project Guard. Dans Project Giant Robot, il est possible de customiser chaque partie de son robot comme bon nous semble et de les étirer ou compacter pour donner naissance à sa création.
Puis c’est parti pour un affrontement contre l’un des monstres. Le robot est pataud, on avance les bras avec les sticks, on avance avec R, on tourne le buste avec le gyroscope et on tire avec A en regardant l’écran de visée du Gamepad. Encore peu développé, le concept a eu le mérite de me plaire.
Project Guard lui est un Tower Defense où l’on regarde l’arrivée des ennemis avec les douze caméras présentes. On switche de l’une à l’autre avec la gamepad et on tire sur les robots qui arrivent vers nous.
Les jeux "éditeurs de niveaux"
Une démo de Mario Maker était jouable sur le salon.
Mario VS. Donkey Kong permettra de diffuser ses créations sur Miiverse où il sera possible de récupérer et noter celles des autres.
Les jeux "Kawaï"
J’ai pu jouer à deux à Yoshi’s Woolly World et autant dire que le titre de Feel Good était très agréable à jouer en coopération.
Captain Toad était l’une des bonnes petites surprises avec quatre niveaux très différents les uns des autres dans leurs approches. Le mini-jeux de Super Mario 3D World prend son indépendance et se développe de belle manière.
Après quelques casse-têtes et un niveau entier d’affrontement contre un boss, nous voilà à bord d’un chariot pour tirer en vue subjective (sur le gamepad) sur les ennemis et bonus qui nous entourent.
Une très bonne surprise que ce nouveau Kirby sur Wii U, qui utilise le gamepad au stylet pour faire évoluer la petite boule rose.
Mario Party 10 était là lui-aussi et, à défaut de plateaux, permettait d’essayer quelques mini-jeux mais surtout des mini-jeux où l’on incarne Bowser qui se pratiquent avec le Gamepad.
Honneur au multijoueur : Splatoon !
Splatoon était bien mis en avant par Nintendo au moyen de huit bornes reliées entre elles pour essayer le multijoueur 4 contre 4.
Deux équipes prêtent à s’affronter !
Les conditions étaient donc idéales pour découvrir cette nouvelle licence de Nintendo. À l’instar de Mario Kart 8, c’est un jeu sur lequel on revient avec grand plaisir, le temps de quelques parties frénétiques. Le but : colorer et recolorer le terrain face aux adversaires !
Le hall des hardcore gamers
Sonic Boom sur Wii U était coincé entre Mario VS. Donkey Kong et Mario Party 10 et pourtant il fait parti de cette catégorie car la pratique de la démo nécessitait bien 40 minutes avec des phases d’exploration en 3D, de luttes contre des boss et enfin de courses.
Un peu plus loin ce sont les très bons Hyrule Warriors, Bayonetta 1 et Bayonetta 2 qui tenaient la part du lion.
Hyrule Warriors permettait d’incarner Link (épée ou bâton de magie) et la Princesse Zelda.
Bayonetta premier du nom était jouable dans sa version remasterisée.
Enfin, Bayonetta 2 se montrait dans toute sa splendeur au cours de trois niveaux complets.
Round three : la 3DS
Le dernier étage était presque réservé à la 3DS qui proposait Monster Hunter 4, Sonic Boom mais aussi Tomodachi Life et Pokémon Art Academy. Une borne montrait quatre jeux indépendants de la Wii U et une autre faisait tourner Mario Kart 8, pour ceux qui n’auraient pas encore eu l’occasion de découvrir le dernier million-seller de Nintendo.
Monster Hunter 4 sort en 2015 sur 3DS.
Quant à Sonic Boom ce sera pour novembre sur Wii U et 3DS.
Retrouvez mes avis, nos coups de cœurs sur tous ces jeux d’ici quelques jours sur PN et très bientôt lors du PN Cast n°48 qui revient sur l’E3 et ses jeux !
La RetroN5, c’est un peu le rêve de tous les gamers oldies : une console qui est capable de lire toutes les cartouches des consoles 8 et 16 bits, consoles de salon comme portables.
Développée par l’américain Hyperlink (qui n’en est pas à sa première machine, avec beaucoup de ratés pur l’instant), la RetroN 5 lit les jeux NES, Master System, Megadrive, Gameboy, Super Nintendo et GameBoy Advance. A priori toutes les cartouches sont lues, sans zonage, mais il y a toujours des exceptions.
La machine se sert des cartouches pour reconnaître les jeux mais ne les lira pas elles-mêmes : elle lira une rom intégrée à l’interface Androïd. Un port HDMI permet de lire le signal sur une télé HD et de le capturer avec un boitier adapté.
Une preview VA :
L’actualité des jeux-vidéo sélective !
RYoGAMEOVER, le blog de RYoGA sur les jeux vidéo !