Dernier ajout : 2 mai.
Le deuxième DLC de Pokémon Épée/Bouclier est disponible depuis le 23 octobre dernier : une nouvelle aventure à Galar que je vous invite à découvrir dans ce test ! Pour pouvoir bénéficier de ce DLC, vous devez au préalable posséder le jeu Pokémon Épée ou Bouclier, et avoir acheté le Pass d’Extension qui correspond à votre version du jeu. Une fois votre jeu mis à jour, rendez-vous à la gare de Brasswick pour pouvoir débarquer à Couronneige, l’île où se passent les aventures de ce deuxième DLC. Pokémon Épée/Bouclier dispose désormais de ses deux DLC, de quoi prolonger efficacement le plaisir ?
Article publié sur Puissance-Nintendo
Pokémon Epée / Bouclier, sorti en fin d’année dernière, est une aventure très agréable, rythmée par des personnages hauts en couleur et des affrontements dans des arènes revisitées façon grands stades. La série Pokémon de retour sous son plus beau jour pour tous les fans de la série. Alors, seuls 400 Pokémon sur les 800 et quelques existants étaient disponibles, et il a fallu attendre la sortie du premier DLC en juin dernier, l’île d’Isolarmure, pour ajouter 211 Pokémon supplémentaires. Avec ce DLC, vous êtes à présent en mesure de pouvoir capturer ou importer depuis Pokémon Home quasiment tous les Pokémon existants.
Bienvenue à Couronneige !
Une nouvelle aventure commence ! À peine sorti de la gare, nous tombons en pleine querelle père/fille : la jeune Pivonia veut absolument partir explorer sous terre le Grand Antre Dynamax, tandis que son père souhaite qu’elle le rejoigne pour de grandes aventures à travers la contrée enneigée. Rien à faire, la fille part vivre son rêve, sous les yeux désabusés de son père Dhilan qui est pour le coup bien content de nous voir débarquer. Le voilà qui nous entraîne dans son désir d’aventures et nous explique les différents mystères de la région.
C’est dans le chalet d’une mignonne petite bourgade qu’il nous révèle que l’île abrite plusieurs légendes. Trois exactement : le Seigneur des Récoltes, les Golems Légendaires, et les Oiseaux Légendaires. Trois séries d’objectifs qu’il est possible d’effectuer à notre guise selon nos découvertes et l’exploration de la région. Cette liberté est un très bon point car cela rend le jeu beaucoup moins linéaire, et rend l’exploration beaucoup plus agréable. Nous pouvons revenir au chalet quand cela nous chante et faire le point avec Dhilan, en plus d’avoir de nouvelles informations, changer ses tenues et pouvoir reposer son équipe de Pokémon.
La chasse est ouverte !
La quête du Seigneur des Récoltes est la quête principale de l’histoire. Elle nous permet de rencontrer le Pokémon Légendaire de ce DLC plein de surprises ! L’aspect scénario est particulièrement travaillé sur ce point et le traitement qui est fait de cette histoire est à la fois mystérieux et franchement drôle. C’est une véritable enquête qui commence et il faut aller chercher des informations auprès des habitants du village avant d’aller enquêter à travers la région. Vallonnée, l’île aux différents reliefs est très agréable à parcourir et l’on tombera ça et là sur de nouveaux et anciens Pokémon.
Nous avons également la surprise de retrouver un ancien personnage de Pokémon Epée/Bouclier qui vient nous demander de retrouver des empreintes de Pokémon pour ses recherches. Cette quête est du même acabit que celle des Taupiqueur du DLC Isolarmure, mais en beaucoup plus réussie. En effet, les traces de pas sont faciles à repérer, et surtout, il y en a plus que nécessaire. Vous ne vous retrouverez pas coincés vis-à-vis de cette quête qui était franchement pénible dans le premier DLC. Une fois les traces collectées, trois anciens Pokémon Légendaires se baladeront à Couronneige et vous aurez tout le loisir de les capturer.
Pour ceux qui souhaiteraient se garder la surprise du contenu de ce DLC, nous vous invitons directement à sauter les deux parties suivantes !
(Spoil) Les temples mystérieux
Si l’enquête sur le Seigneur des Récoltes ne vous avait pas suffit, vous avez également la possibilité d’aller à la découverte de mystérieux temples cachés dans les recoins de la vallée. Il abritent les Golems Légendaires qui vous attendent en combat singulier.
Pour y accéder, il faut résoudre une petite énigme à déchiffrer sur d’anciens parchemins. Certaines sont faciles, d’autres moins, mais la récompense au bout suffisamment alléchante. On ne parle pas ici de temples à la Zelda puisque vous aurez au mieux une salle avec des orbes lumineux derrière la porte d’entrée.
Le challenge n’est pas très élevé mais reste tout à fait récréatif entre deux chasses.
(Spoil) La cerise sur l’arbre gâteau
Ce n’est qu’après avoir avancé dans ces différentes chasses que vous débloquez la deuxième grosse partie de l’histoire : les Oiseaux Légendaires sèment la panique dans tout Galar ! Trois versions alternatives des Oiseaux Légendaires de la première génération Pokémon sont perturbés par votre présence et s’enfuient à travers tout Galar ! Vous en retrouverez un à Couronneige, un à Isolarmure et un dans les Terres Sauvages. C’est une très bonne idée que d’avoir élargi la zone de chasse à toutes les contrées existantes.
Les procédures de captures sont également amusantes : l’un d’entre eux court à travers toutes les Terres Sauvages et il vous faut le poursuivre à vélo afin de pouvoir déclencher le combat. Les deux autres volent au dessus des îles et il vous faut observer leurs comportements pour pouvoir les approcher.
Tout cela vous occupera plusieurs heures, que nous n’avons pour notre part pas vu passer.
Une vraie réussite tactique : le Grand Antre Dynamax
Quand le générique de fin s’affiche, vous êtes loin d’en avoir fini, pour peu que vous aimiez collecter des Légendaires ou faire des combats stratégiques. Le début du jeu nous avait donné un avant goût du Grand Antre Dynamax convoité par la jeune Pivonia. Une fois les mystères de Couronneige dévoilés, vous avez la possibilité d’accéder plus en avant dans l’antre.
Seul avec des compagnons contrôlés par le jeu ou en ligne avec d’autres joueurs, vous formez une équipe de quatre dresseurs ayant pour but de réussir des combats Pokémon et d’obtenir in fine le Légendaire au bout du tunnel.
Les Pokémon que vous obtenez vous sont donnés par une scientifique dépêchée sur place pour observer cet étrange et puissant phénomène Dynamax. Au début d’une manche qui se déroule en quatre actes (trois Pokémon lambda et un Pokémon Légendaire mystère dont vous ne voyez au début que le type), vous avez le choix entre plusieurs Pokémon.
Selon votre place dans l’équipe, vous pouvez choisir en premier ou attendre que les autres membres ait fait le leur. Rien que ça est déjà amusant puisque vous essayez de prévoir les attaques de type qui vont être efficace contre le Légendaire, tout en composant avec ce que les autres membres de l’équipe vous laissent comme choix.
Vous devez ensuite choisir votre chemin match après match, selon plusieurs facteurs à prendre en compte. Réfléchir au type de vos Pokémon, à la présence de baies régénératrices bienvenues sur la route, aux dresseurs à même de vous donner des objets à effets à assigner à vos Pokémon ou même de changer au hasard votre Pokémon contre un autre (auquel cas celui que vous avez serait fatigué ou ne conviendrait vraiment pas), tout ça fait parti de la stratégie.
Encore mieux : chaque Pokémon battu peut être capturé et interchangé avec celui que vous possédez. Les Pokémon de l’antre sont d’ailleurs capturable en une seule Pokéball, quelle qu’elle soit et avec un taux de réussite de 100% (un problème à gérer en moins). Là encore, le changement de Pokémon est un choix hautement stratégique, d’autant qu’il faut tenir compte de l’état des Pokémon de votre équipe, quitte à le laisser s’il s’avère que quelqu’un en a plus besoin que vous.
Votre équipe doit en effet impérativement gérer son nombre de Pokémon mis à terre tout au long des quatre combats : quatre K.O. maximum, sous peine d’être expulsée de l’Antre Dynamax. On rivalise alors d’astuce pour éviter de manquer d’énergie, grâce aux baies ou aux changements de Pokémon. Sans parler des combats eux-même où les équipes sortent leurs meilleures attaques et défenses pour remporter au mieux la victoire. Nos propres Pokémon peuvent par exemple Dynamixer, mais jamais en même temps. Il n’est ainsi pas rare de laisser sa place dynamaxée à un autre membre de l’équipe qui aurait un Pokémon avec des attaques plus efficaces sur l’adversaire en face.
Ce mode de jeu m’a semblé particulièrement réussi. Pour une fois, il ne faut pas compter uniquement sur son Pokémon élevé par nos soins pour tout détruire sur son passage. Il faut ruser et composer avec ses partenaires pour remporter des victoires qui se font souvent sur le fil, tant les Légendaires voient leur puissance augmenter lorsqu’ils se sentent acculés. Voilà une ou deux dizaines d’heures que j’ai déjà passées rien que sur ce mode, dans le but de capturer la quarantaine de Pokémon Légendaires disponibles par ce biais.
Le tout début de l’aventure résumée en vidéo
Je vous propose de retrouver la première heure de ce DLC résumée en 20 minutes :
Couronneige est une île agréable à parcourir, véritable champ de chasse aux Pokémon sauvages et aux Légendaires de tout poil. Ses différents objectifs nous sont proposés de façon libre et renouent avec le sens de l’aventure. Le ton est à la fois enjoué, mystérieux et amusant. L’aspect stratégique n’est pas oublié puisque des combats dignes de ce noms sont organisés au sein de la Grand Antre Dynamax. Un DLC tout à fait réussi selon nous.
Les deux DLC sont disponibles à l’achat sur l’eShop. Il n’est pas possible de ne prendre qu’un ou l’autre DLC, ce sont impérativement les deux en même temps. Il n’est pas possible de jouer aux DLC sans avoir au préalable acheté le jeu Pokémon Épée ou le jeu Pokémon Bouclier. Prenez bien garde à prendre la version du DLC correspondante à la version de votre jeu (les versions ne sont pas les mêmes et comprennent de légères différences dans l’histoire ou les Pokémon). Des lots comprenant jeu + dlc sont également disponibles sur l’Eshop.
Enfin, depuis le 6 novembre, des versions boites comprenant jeux et DLC sont disponibles dans le commerce : Pokémon Épée + DLC et Pokémon Bouclier + DLC.
Les excellents No More Heroes sont disponibles sur Nintendo Switch (en versions non censurées, le tout en HD) !
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Nintendo semble vouloir mettre toutes les chances de son côté avec deux jeux à venir qui disposent de leurs propres versions de démonstration : Pikmin 3 Deluxe et Hyrule Warriors : l’ère du Fléau.
L’avantage de ces démos qui nous proposent de faire le début des jeux, en plus de nous faire patienter jusqu’aux sorties, c’est de nous permettre de transvaser nos données de sauvegarde vers la version finale du jeu.
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Après plusieurs essais, je vous présente Mario Kart Live : Home Circuit sur Nintendo Switch !
En dehors de cette vidéo et de la poussière sur les pneus des kart-jouets, je en me suis pas encore trop attardé sur ce concept franchement génial, et qui promet pour la suite !
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Et voilà, septembre 2020, c’est terminé pour la 3DS ! Après presque dix ans de commercialisation la console tire sa révérence officiellement, Nintendo ayant annoncé l’arrêt de production de la machine portable.
Mais revenons sur la longue et prolifique carrière de cette machine qui avait pour mission de succéder au succès phénoménal de la Nintendo DS, et qui a bien failli y laisser sa peau !
L’annonce de la 3DS
Le dernier modèle de Nintendo DS, la Nintendo DSi XL, est sorti en mars 2010. Cela n’empêche pas Nintendo d’annoncer la machine de nouvelle génération en juin lors de l’E3 2010.
La console est bien plus puissante et présente d’entrée de jeu un line-up affolant : Mariokart, Animal Crossing, Professeur Layton, Paper Mario, Nintendogs, Pilotwings, Kid Icarus, Resident Evil, Metal Gear Solid, Street Fighter 4, Kingdom Hearts, et les remakes de Starfox 64 et Zelda Ocarina of Time !
La particularité de la machine est son ajout de la 3D relief sur les jeux, grâce à deux appareils photo intégrés. Elle embarque également un gyroscope et des fonctionnalités online avancées.
Lire l’article : Les bonnes surprises de l’E3 2010
Un lancement hasardeux
Après une longue attente, la machine sort en Europe en mars 2011. Le line-up n’est pas forcément celui qu’on attendait : Pilotwings Resort, trois versions de Nintendogs et Super Street Fighter IV 3D Edition pour ne citer que les principaux. Mais surtout, le prix est excessivement cher pour une portable : 250 euros ! Entre les mauvaises finitions de la console (ses bords aiguisés sont peu agréables à prendre en mains) ou les craintes légitimes des parents concernant le relief pour les yeux de leurs bambins, la console ne part pas sur de bons rails.
Il faut croire que le démarrage des ventes est catastrophique car à peine quelques semaines après Nintendo décide de revoir le prix de sa console, qui passe à 170 euros. Tous ceux qui ont déjà acheté la machine auront droit au "programme ambassadeur", une série de jeux Game Boy Advance, qui resteront d’ailleurs inédits sur la machine.
Zelda Ocarina of Time sort en juin. Dommage que la console collector avec le jeu en bundle ne sorte qu’en novembre... Autre sujet qui fait tâche : Nintendo dévoile le "circle pad pro", un accessoire encombrant qui apporte un deuxième stick à la machine, qui manque cruellement à des jeux comme Metal Gear Solid 3 : Snake Eater, Resident Evil Revelations ou Monster Hunter 3.
Super Mario 3D Land est le premier gros jeu officiel de Nintendo. Il sort le 11 novembre 2011. Il est suivi quelques semaines après par Mario Kart 7. La console tient ses deux premiers hits pour le premier Noël de la machine.
Une machine innovante
Arrêtons-nous un instant sur les menus de la console elle-même. Après la Wii et la DS, c’est la troisième console de Nintendo à avoir un menu avec des chaînes. La 3DS reprend grosso modo la présentation de la DSi qui proposait déjà un appareil photo. On retrouve une chaîne Mii, avec la particularité de pouvoir préfabriquer un Mii à partir d’une photo que l’on prend en direct.
Autre chaîne innovante et rigolote : l’application "la Guerre des Têtes" qui prend votre photo et la plaque sur des modèles 3D dans un petit jeu de tir amusant. Encore mieux : Les Jeux en RA Réalité augmentée. En scannant des cartes livrées avec la console (ou à retrouver ici sur le site de Nintendo), il est possible de visualiser des modèles 3D dans l’espace. Ils déclenchent des mini-jeux où l’on doit bouger la console autour de la carte. Impressionnant.
Il y a un Journal d’Activité (indispensable), et surtout la Chaîne Place Mii Streetpass ! Le Streetpass est une des fonctionnalités les plus fun de la console. En emportant votre console en veille avec vous, vous récupérez les profils des joueurs que vous croisez. Vous pouvez ensuite utiliser leurs Mii comme personnages jouables temporaires dans certains jeux (Mii en péril) ou les affronter. Chaque profil arrive également avec une pièce de puzzle à ajouter aux différentes scènes en 3D concoctées par Nintendo dans Puzzle Troc. Tellement de bons souvenirs, cela mériterait un article en entier !
Mais revenons à la machine et ses jeux, après une année 2011 délicate.
Un nouveau modèle à la rescousse ?
Début 2012, les gros jeux sortent enfin : Resident Evil Revelations, Kid Icarus Uprising, Mario Tennis Open ou encore Theatrhythm Final Fantasy. Kingdom Hearts 3D : Dream Drop Distance sort en juillet.
Lors de l’E3 2012, c’est la Wii U qui est mise en avant, plutôt que la 3DS, avare en nouveaux jeux annoncés. New Super Mario Bros. 2 est présenté pour la première fois, pour une sortie rapide en août. Paper Mario : Sticker Star est le gros titre de fin d’année et sort en novembre. Pendant le salon, on nous assure qu’aucun nouveau modèle de la console n’est prévu.
Et pourtant, une semaine après, est annoncée la Nintendo 3DS XL !! Plus grande, mieux designée, la machine dispose d’écrans plus grands et plus lisibles.
Moi qui avait craqué pour la machine de base peu de temps avant avec Resident Evil, je revends tout illico pour acquérir la machine telle que je la voulais vraiment (difficile de passer d’une DSi XL à une "petite" 3DS). On peut maintenant partir sur de bonnes bases ! L’eShop de la 3DS devient de plus en plus fourni, avec l’apparition des premiers jeux boite disponibles également en dématérialisé.
Lire l’article : Le lancement délicat de la Nintendo 3DS
2013, la meilleure année
Nintendo multiplie les offres promotionnelles avec deux opérations permettant d’obtenir des jeux gratuits. C’est d’ailleurs comme ça que je découvre enfin Super Mario 3D Land.
Mais surtout les gros jeux incontournables sortent enfin : Castlevania Lords of Shadow - Mirror of fate, Monster Hunter 3 Ultimate, Luigi’s Mansion 2, Fire Emblem Awakening, Animal Crossing : New Leaf, Pokémon X & Y, The Legend of Zelda : A Link Between Worlds, Bravely Default. Des jeux mémorables qui confortent le désormais succès de la Nintendo 3DS XL.
Le service de Boite aux lettres en vigueur depuis le lancement est subitement fermé pour des questions de moralité (apparemment ce fut utilisé à mauvais escient), et rouvre quelques temps plus tard pour proposer la Pictoposte (hello Nikki), un service équivalent... avec des micro-transactions bien sûr ! Les micro-transactions ne cesseront d’intégrer tous les recoins de la consoles, des thèmes que l’on peut installer sur son menu aux différents jeux qui sortent alors. Hérité de la Wii U, Miiverse débarque également sur 3DS, et restera en service jusqu’en 2017.
Ah, et Nintendo semble avoir trouvé une solution pour ceux qui ont encore un problème avec la 3D relief : la supprimer ! C’est ainsi que sort l’improbable modèle Nintendo 2DS à la rentrée 2013.
Retrait du relief, monobloc, apparence beaucoup plus plastoc, le modèle semble destiné aux plus jeunes enfants. On tourne alors à un modèle par an, mais pour des publics différents.
Lire l’article : La folle séduction de la Nintendo 3DS
Ou encore : On n’arrête plus la Nintendo 3DS
Le début de la fin ?
Si 2014 n’est pas non plus flamboyant, elle reste une bonne année pour la 3DS. Nintendo sort quant à lui Yoshi’s New Island, Mario Golf : World Tour, Kirby Triple Deluxe, Tomodachi Life, Super Smash Bros. ou encore Pokémon Rubis Omega/Saphir Alpha.
L’année 2015 commence avec deux nouveaux modèles de 3DS. La New 3DS et la New 3DS XL embarquent un processeur plus puissant à même de faire tourner des jeux exclusifs (spoiler : il n’y en aura que deux, Xenoblade Chronicles et Fire Emblem Warriors, dans des boites noires).
Seules ces deux machines supportent les jeux Super Nintendo sur l’Eshop (mouais). Enfin, la petite New 3DS se distingue par la possibilité d’interchanger ses coques de protection (donnant lieu à toute une série de coques), tandis que la New 3DS XL dispose ENFIN du stick droit que l’on attendait depuis les débuts de la gamme.
La News 3DS XL est même disponible en version collector avec The Legend of Zelda : Majora’s Mask 3D, un remake longtemps attendu. C’est cette version que je choisis (mon précieux), et je ne regrette pas car le stick gauche est beaucoup plus souple sous le pouce.
Niveau jeu, nous nous retrouvons donc avec The Legend of Zelda : Majora’s Mask, l’exclusif Monster Hunter 4 Ultimate, Shantae and the Pirate’s Curse, Pokémon Shuffle, Animal Crossing : Happy Home Designer ou encore le très rigolo The Legend of Zelda : Tri Force Heroes.
Petit plaisir coupable : Nintendo Badge Arcade, un "simple" jeu de pinces (Gatchapon ou Attrappe-nigaud) qui m’a occupé de longs mois !
Offrant des parties gratuites quotidiennes, le jeu n’oublie pas de vous demander de passer à la caisse pour continuer à jouer. Jouant patiemment, j’ai su m’en passer. Très bien réalisé, plein de couleurs, le jeu vaut aussi pour son humour, grâce aux dialogues et aux mimiques de son lapin de présentateur dont les textes se renouvelaient sans cesse ! Un excellent souvenir !
Lire l’article : L’abandon masqué de la 3DS
Quand y’en a plus, y’en a encore !
2016. Nintendo annonce qu’il y aura un successeur à la Wii U, qu’ils développent un partenariat avec Dena pour des jeux sur mobile (le premier est Miitomo en mars), et s’apprêtent à profiter du succès colossal de Pokémon Go. On se demande alors quelle est encore la place de la 3DS dans tout ça. Et bien elle survit !
Plusieurs gros jeux rythmeront 2016 : Bravely Second, Final Fantasy Explorers, Pokémon Méga Donjon Mystère, Hyrule Warriors Legends, Yokaï Watch, Fire Emblem Fates, Kirby : Planet Robobot, Monster Hunter Generations et enfin Pokémon Soleil/Lune.
Il y a même une grosse mise à jour pour Animal Crossing New Leaf, mon jeu préféré qui ne quitte pas la console (en même temps il est dématérialisé) !
Lire l’article : Bilan 2016 : Nintendo, où l’art d’être patient (8 juin 2016)
Ce n’est qu’un au revoir
Si en 2017 la 3DS continue de sortir plusieurs titres de qualité, tous les yeux sont désormais tournés vers la Switch, fraîchement sortie.
Parmi les titres marquants, on retiendra Dragon Quest VIII : L’Odyssée du roi maudit, Poochy & Yoshi’s Woolly World, Fire Emblem Echoes : Shadows of Valentia, Hey Pikmin !, Monster Hunter Stories, Metroïd Prime : Federation Force ou encore Super Mario Maker 3DS !
Le 28 juillet 2017 sort un nouveau modèle de 3DS : la New 2DS XL ! C’est une 2DS car elle ne comprend pas le relief, mais d’une 2DS monobloc on repasse à une machine qui se clape comme une 3DS.
Sa particularité est d’être extrêmement légère, d’avoir les meilleurs écrans jusqu’alors, mais sacrifie la qualité sonore, moindre. C’est un modèle destiné à remplacer les 2DS sorties quatre ans plus tôt auprès du public jeune qui a grandi depuis. Avec le recul je ne pense pas que cette multitude de modèles ait perturbé plus que ça les consommateurs, qui ont à un moment donné choisit l’un ou l’autre modèle disponible. En 2017 par exemple, on a le choix entre la 2DS (premier prix), la New 3D XL pour les adultes (la New 3DS ayant vite disparu du circuit) et la toute nouvelle New 2DS XL.
Cette fois c’est bien fini
En 2018 et 2019 les jeux 3DS chez Nintendo se comptent sur les doigts d’une seule main, avec notamment deux portages : Luigi’s Mansion et Kirby au fil de la Nouvelle aventure.
Qu’il est difficile alors de continuer à jouer sur 3DS quand on a goûté à la Nintendo Switch et son superbe écran en mode portable ! La console est gentiment rangée au placard.
C’est avec tristesse que j’observe son retrait total des magasins à l’été 2020.
La 3DS a été une bonne console et a proposé de bons jeux. C’est donc avec gratitude que je regarde son parcours. Elle fut certainement sous utilisée pour son aspect relief ou sa réalité augmentée, mais on a l’habitude désormais de ne pas voir les concepts forcément perpétués (Motion Gaming, gameplay asymétrique). Pour ce qui est du relief, le spectre maudit de la Virtual Boy a en tout cas été écarté !
Nintendo a su intelligemment rebondir pour maintenir la 3DS en vie pendant toutes ces années. J’imagine qu’ils réservent le même sort à la Switch, qui en est déjà à deux modèles et pour laquelle un troisième en 2021 semble plus que probable !
Aujourd’hui 28 septembre 2020, la Game Boy est sortie il y a tout juste 30 ans en France ! L’occasion de lui rendre hommage en vidéo en parcourant mes titres préférés !
Voir également : les 25 ans de la Game Boy
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Après Super Mario All-Stars il y a deux semaines, voici Donkey Kong Country 2 qui rejoint les jeux de la chaîne SNES Nintendo Switch Online ! Et bonne nouvelle : le jeu est en français ! On retrouve également sur SNES : The Peace Keepers et Mario’s Super Picross, ainsi que S.C.A.T. : Special Cybernetic Attack Team sur la chaîne NES !
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Partons à la découverte de la compilation Super Mario 3D All-Stars, qui comprend Mario 64, Mario Sunshine et Mario Galaxy !
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En 2004, Nintendo sort Donkey Konga, un jeu de rythme musical sur Nintendo Gamecube (le Micromania Game Show 2004, souvenez-vous ! XD). C’est très fendard et on aura passé de très bonnes soirées dessus.
Un an après, Nintendo sort le très attendu Donkey Kong Jungle Beat. Très attendu, le jeu l’est parce qu’il s’agit d’un nouvel épisode de Donkey Kong en jeu de plateformes (le dernier étant DK 64), et également parce qu’il utilise lui aussi les bongos, ce qui n’est pas banal !
Et puis c’est tout ! En dehors de Donkey Konga 2 (2005) et Donkey Konga 3 (uniquement sorti au Japon, l’accessoire ne sera pas réutilisé pour d’autres jeux !
Quinze ans après, je vous propose de redécouvrir tout ça !
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Final Fantasy Crystal Chronicles est originellement sorti en 2014 sur Nintendo Gamecube. Le titre proposait alors de jouer en local jusqu’à quatre avec trois amis qui ramenaient leur GameBoy Advance. Autant dire que la configuration nécessaire était difficile à réunir pour profiter pleinement du titre. Avec l’abandon pur et simple de ce système de jeu local au profit du jeu en ligne, ce Remastered a t-il fait le bon choix ?
Test publié sur Puissance-Nintendo
Annoncé il y a deux ans, le remaster de Final Fantasy Crystal Chronicles est disponible depuis le 27 août dernier sur l’eshop de la Nintendo Switch. J’ai pris le temps de parcourir le jeu dans son intégralité, de faire de nombreuses parties en ligne afin de m’imprégner de l’atmosphère si particulière de ce titre.
Attention au miasme !
Dans un monde où l’énergie des cristaux est essentielle à la survie des villages, nous incarnons un aventurier chargé d’aller récolter de la myrrhe, source de cette énergie magique. Partant sur les routes en caravane, notre avatar doit débusquer les arbres de vie qui se terrent à la fin de niveaux remplis de monstres. Après avoir battu un boss, le calice transportant la myrrhe peut récolter la précieuse goutte de vie. Une fois le calice rempli par trois gouttes, l’équipée peut rentrer au village pour alimenter le cristal.
Une année passe, rythmant les saisons, et modifiant plusieurs choses dans l’univers, ce qui va nous obliger à organiser la feuille de route. En effet plusieurs ponts obstrués par le miasme, une énergie maléfique, nous empêchent de passer à la suite de la contrée. Il faut que notre calice, qui peut revêtir différentes énergies élémentaires (eau, feu, etc) soit du même élément que celui du pont. Ces éléments sont disponibles une fois que l’on a visité et terminé le niveau qui le contient, et on peut le changer ensuite depuis la carte. Parfois, l’élément demandé n’est pas à portée de main, ce qui oblige le caravanier à faire des détours ou à patienter une année de plus. Quelques bateaux permettent de naviguer d’une contrée ou d’une île à l’autre, moyennant quelques gils. Il arrive que la rivière soit asséchée et il vous faudra trouver la source du problème.
Car entre le miasme qui s’étend et les habitants qui observent de curieuses pertes de mémoire, il y a bien un problème, dont vous serez le témoin avant de pouvoir véritablement le résoudre. L’histoire du jeu est racontée en filigrane au travers de nombreuses scénettes où votre caravane est régulièrement interrompue par des voyageurs de toute sorte. Au début, parfaitement anodines et ennuyeuses, ces petites tranches de vie créent au fur et à mesure une ambiance, en même temps que se dessinent les enjeux.
Dès le début du jeu, il nous est demandé de choisir notre tribu entre quatre espèces différentes : les Clavats, Lilty, Yuke et Selkie. Chacune a des caractéristiques propres qui influeront sur son comportement au combat.
Un jeu pensé pour le solo et surtout le multi
Sur Gamecube, le multi local permettait à quatre joueurs de faire l’intégralité de l’aventure ensemble, c’est-à-dire de partager l’exploration de la carte, des villages et des niveaux. Le jeu multi en local a été totalement enlevé de cette version remastered, au profit d’une expérience en ligne qui n’existait pas auparavant. En ligne, vous ne pouvez désormais partager à plusieurs que l’exploration des donjons, et les donjons seulement. D’expérience multi local à online, le jeu change de statut et s’adapte aux standards de son époque.
Il est tout à fait possible de faire le jeu en solo (j’avais d’ailleurs fait l’intégralité du jeu d’origine de cette manière). Cela vous oblige à compter sur un mog capricieux pour porter le précieux calice à vos côtés. Le jeu est beaucoup plus difficile, car c’est bien connu, l’union fait la force !
Le jeu prend tout son sens à plusieurs. Jusqu’à quatre joueurs font équipe pour progresser dans les niveaux. Le calice, qu’il faut porter avec soi tout du long du chemin, est également une zone de sécurité vis-à-vis du miasme ambiant, ce qui oblige les joueurs à rester groupés, sous peine de perdre de précieux cœurs de vie. L’un des membres peut être désigné porteur du calice, comme les équipiers peuvent se le passer à tour de rôle selon les événements. Pendant que certains partent à l’attaque, d’autres peuvent rester en retrait pour assister le groupe au moyen de magies de soin ou d’attaques à distance.
De fait, les magies ont un rôle très important, que ce soit pour les attaques, les soins ou même interagir avec les éléments du décor pour pouvoir progresser dans les niveaux. Au départ, personne dans le groupe n’a de magie. Ce n’est qu’en ramassant des sphères de magie sur les cadavre des ennemis que l’on peut enfin lancer des sorts. Le niveau terminé, toutes les sphères nous sont enlevées et l’on repart de zéro au niveau suivant.
Ce système un peu contraignant nous oblige à appréhender chacun des niveaux d’un œil nouveau, entre découverte des sorts disponibles et partage des sphères entre les différents membres. Plus tard, certaines magies seront disponibles sous forme de bagues qui restent elles dans l’inventaire de façon permanente. Il existe également la possibilité d’effectuer des sorts combinés entre deux ou trois aventuriers, ce qui oblige de se concerter d’une manière ou d’une autre.
Essayer de communiquer dans une interface bien compliquée
Pour communiquer, le plus simple reste évidemment de jouer chacun avec sa Switch dans la même pièce. Sans parler des moyens externes comme une conversation téléphonique, avec ou sans visuel. Mais si jamais vous n’aviez pas cette possibilité, et que vous jouez avec de parfaits inconnus en ligne, un système de messages pré-enregistrés est disponible. Au travers de quelques mots sommaires, il vous permet d’exprimer votre joie, la direction à prendre, ou la nécessité justement de lancer un sort combiné. "Glace " ! "Gravité" ! Les moyens sont rudimentaires, et difficiles à placer dans le feu de l’action, mais ils sont là.
Mais avant d’en arriver là, il est nécessaire de dompter l’interface du jeu. Il vous faudra quelques errements avant de comprendre comment fonctionnent les différents menus, que ce soit ceux accessibles depuis la carte tout comme ceux dans le jeu même, avec leur multitude d’onglets. Ne serait pour ses actions, notre personnage doit passer de l’une à l’autre, entre "attaquer", "défendre", et les différents objets et magies. Tout comme dans les menus, on a vite fait de s’emmêler les pinceaux à force de jongler entre les boutons pour valider, revenir et naviguer dans les différents onglets.
Des codes générés aléatoirement et valables uniquement pour trente minutes seront à échanger hors jeu avec vos amis pour les ajouter, de même que des codes pour chaque sessions de jeu : quel archaïsme ! Nous sommes face à un manque criant d’ergonomie, qui ne fait que se confirmer plus on découvre les rouages du jeu. Avec la pratique, on s’habitue à la logique si particulière du jeu qui s’immisce dans tous les aspects de son gameplay, mais je préfère vous prévenir avant.
Ainsi donc, il est possible de rejoindre la partie en ligne d’un inconnu à la condition qu’une place sur quatre ne soit disponible. Tout n’est néanmoins pas accessible : cela dépend de votre progression dans le mode histoire, du nombre de vos années, de la partie du monde explorée ou encore de l’élément de votre calice. De nombreux paramètres qui réduisent les possibilités, ce qui en soit n’est pas gênant quand on joue avec des inconnus, mais bien plus pénible quand ces limitations freinent vos parties avec des amis. Il arrive ainsi que l’on ne voit pas les salons de ses amis pour l’une ou l’autre de ces raisons, quand il ne s’agit pas tout simplement d’organisation ou de problème technique.
Une autre données à prendre en compte est le fait que seul l’hôte de la partie recevra la précieuse goutte de myrrhe à la fin du niveau parcouru ensemble. Si vous avez rejoint la partie, vous pourrez, outre le plaisir d’avoir partagé une partie ou découvert un environnement, bénéficier d’un totem octroyant des caractéristiques supplémentaires, à condition d’en avoir suffisamment ramassé dans le niveau et que l’un de vos coéquipiers ne prenne pas celui que vous convoitiez.
Il faut ainsi faire et refaire les différents niveaux, soit en solo, soit en multi mais en tant qu’hôte pour progresser dans l’histoire. Chaque niveau dispose d’ailleurs de différentes configurations, symbolisées sous forme de petites icônes à côté du nom du niveau, ce qui augmente la difficulté et renouvelle l’intérêt une fois la vingtaine de niveaux terminés.
Malgré tout, le flow est là
En dehors de cela il s’agit bien d’un jeu à loot, et même l’histoire terminée, vous aurez sans doute toujours envie de continuer à jouer pour faire progresser votre équipement et vos caractéristiques.
Le jeu en ligne fonctionne plutôt correctement. On ne peut pas éviter des lags récurrents, mais là encore, tout dépend de la qualité des différentes connexions avec les joueurs. La plupart du temps tout s’est bien déroulé et nous avons pu faire de longues sessions avec des amis. La quête des totems devient une priorité et l’on fait tout pour obtenir la première place du classement final, basé sur des points bonus attribués à la réussite d’une mission quelconque du style "subir des dégâts magiques", "ramasser des objets" ou encore "effectuer des dégâts". Les parties et le comportement des joueurs ne sont ainsi jamais les mêmes !
Pour chaque petite contrariété au tournant (il faut par exemple dissoudre le groupe à la fin de chaque niveau sous peine de faire obligatoirement le même), il y a une partie très agréable qui est partagée. Les niveaux ne brillent pas par un level-design époustouflant mais sont des aires de jeux avec chacune une ou plusieurs mécaniques spécifiques, ce qui est largement suffisant pour renouveler l’intérêt à chaque découverte. Détruire des monstres aux comportements différents, certains plus retors que d’autres, ouvrir des portes, actionner des mécanismes : chacune de ces actions nécessitent la cohésion du groupe et une organisation qui si elle se fait sans mot est d’autant plus gratifiante.
En cela Final Fantasy Crystal Chronicles Remastered atteint son but.
Un mot sur la version Lite
Une démo de FFCCR est disponible sur l’eshop Switch. Appelée version "Lite", elle vous permet de partager à peu près tous les niveaux avec des joueurs en ligne. Le mode histoire est restreint à la première année, ce qui ne vous permet de découvrir que le premier environnement et ses deux niveaux.
De fait, vous n’avez pas la possibilité de monter de beaucoup les caractéristiques de votre personnage, ce qui risque de vous laisser bien démuni en ligne. Cette version Lite est à prendre comme un pied à l’étrier pour passer vers le jeu complet, avec la possibilité d’importer vos données.
D’un jeu resté solo pour beaucoup en 2004, Square-Enix a pris la décision de l’emmener vers le multi en ligne. Même si l’on peut regretter le mutli local, ainsi qu’une interface générale bien trop compliquée, Final Fantasy Crystal Chronicles renait de ses cendres pour proposer aujourd’hui une expérience fort agréable si bien partagée. Ne vous attendez pas au jeu du siècle, mais si parcourir des donjons à loot à plusieurs en ligne ne vous rebute pas, FFCCR est une expérience tout à fait valable que je vous recommande.
Pour approfondir, je vous renvoie vers mes vidéos du jeu !
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