Dernier ajout : 30 octobre.
Mes premiers pas sur Teenage Mutant Ninja Turtles : Shredder’s Revenge, un revival des beat’em up Tortues Ninja des années 90 (Turtles in time, etc).
C’est bien sympa ! Au final, bizarrement, je n’ai pas été super emballé, mais j’ai passé un bon moment. Je préfère largement Streets of Rage 4 par exemple.
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Pocky & Rocky sur Super Nintendo est un action/shoot de 1993 vraiment très chouette !
Et cette année sort Pocky & Rocky Reshrined, un remaster du jeu Super Nintendo, dont je vous propose une vidéo découverte !
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Il y a quelques années je vous présentais l’Atari 2600, ma première console.
Aujourd’hui je vous présente quelques uns de ces jeux via la compilation Atari Flashback Classics disponible sur tous les supports, ici Switch !
Instant rétro garanti !
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La saga Wonder Boy, série phare de SEGA dans les années 80 et 90, est revenue ces dernières années sur le devant de la scène. Que ce soit au travers de remakes comme Wonder Boy III the Dragon’s Trap ou Asha in Monster World ou de nouvel épisode à part entière avec Monster Boy et le Royaume Maudit, les fans sont aux anges. Alors pourquoi ne pas en profiter pour nous reproposer une compilation de tous les épisodes originels ? Oui, mais il y a un hic !
Test publié sur Puissance-Nintendo
Une saga riche et éparpillée
Wonder Boy
Apparue sur bornes d’arcade au milieu des années 80, la saga Wonder Boy était promise à une bel avenir. Tout commence en 1986 avec l’arrivée d’un petit blondinet des cavernes qui part chercher sa princesse kidnappée.
Jeu de plateformes/action entraînant, le titre devient un classique instantané. Le jeu est adapté sur console SEGA et le "boy" devient une des mascottes officieuses de la marque, aux côtés de Alex Kidd. C’était avant l’arrivée tonitruante d’un certain hérisson bleu.
Wonder Boy in Monster Land
Une année plus tard, le personnage revient mais cette deuxième aventure n’a plus grand chose à voir avec la précédente. Cette fois nous avons à faire à une jeu d’aventure/action avec un système d’argent nous permettant d’acheter des équipements de plus en plus forts.
Le chevalier dispose d’une épée, d’un bouclier, et d’armures et chaussures à acheter dans des boutiques. Très agréable à parcourir encore aujourd’hui, le titre sort en arcades, puis sur consoles de salon : PC Engine et SEGA Master System.
C’est avec cet épisode que s’ouvre au Japon la saga des "Monster World", ce qui aura pour effet de créer un décalage avec les titres localisés en Europe. Wonder Boy in Monster Land est chez nous titré "Wonder Boy II".
Deux grands absents de cette compile : Wonder Boy III Dragon’s Trap et Monster Lair
Le titre suivant de la saga Monster World est Wonder Boy III : the Dragon’s Trap. Reprenant tout ce qui a fait le succès du deuxième épisode, celui-ci ajoute un système de transformations dans un monde en 2D ouvert comme le serait un open world. Sorte de Metroïd-vania avant l’heure, Wonder Boy III est un excellent jeu qui est malheureusement absent de cette compilation !... Cette absence est quelque peu incompréhensible, à moins que la sortie en 2017 du remake de ce jeu y soit pour quelque chose. C’est toutefois largement regrettable pour un titre relevant de la collection.
Plus dispensable mais tout de même : le premier jeu sorti sur SEGA Megadrive, Wonder Boy III - Monster Lair est également absent. Ce titre était un shoot’em up de moyenne facture, mais il aurait tout à fait eu sa place dans cette compilation.
Wonder Boy in Monster World
Épisode numéro cinq de la saga, Wonder Boy in Monster World est le premier épisode de la saga aventure/RPG sur SEGA Megadrive.
Dans la continuité des deux précédents jeux d’aventure, cet épisode propose une grande aventure, le tout avec des graphismes magnifiques.
A defaut de proposer Wonder Boy III the Dragon’s Trap, il s’agit ici du meilleur épisode de la saga aventure, bien que peut-être un peu lent aujourd’hui.
Monster World IV
Monster World IV, le dernier épisode de la série à l’époque, et dernier des quatre jeux présents dans cette compile, est un jeu plus orienté action/plateforme que les précédents. Dans la peau de Asha, une nouvelle aventure vous attend, au cours de laquelle vous serez accompagné par une petite créature bleue qui vous aide à progresser grâce à ses transformations.
Ce "Wonder Boy 6" n’était jamais paru en Europe à l’époque sur Megadrive, et il a fallu attendre sa sortie sur Console Virtuelle Wii ou encore sa présence dans le remake du jeu sorti en 2021 : Asha in Monster World.
Nous avons eu la surprise de faire en 2018 la suite spirituelle de cette saga : Monster Boy et le Royaume Maudit est un excellent jeu, passionnant et difficile à souhait. Mais un jeu d’une telle envergure et si récent n’est bien évidemment pas présent ici.
Quatre jeux sinon rien !
Comme nous venons de le voir, les jeux Wonder Boy n’ont aujourd’hui plus rien à prouver et ils passionneront les fans de jeux rétro et de jeux d’aventure.
Seulement voilà, difficile pour les fans ou même pour toute personne espérant pouvoir découvrir une saga dans son entièreté d’accepter que l’un de ses épisodes majeurs, Wonder Boy III the Dragon’s Trap, soit absent de la partie. Quand bien même le jeu est disponible via son remake de 2017, cela aurait été quand même plus qu’honnête de l’intégrer ici.
Sans compter que cette collection ne vous propose qu’une seule version de chaque titre. Si cela est compréhensible pour les deux titres exclusifs à la Megadrive, Wonder Boy et Wonder Boy II auraient mérité de voir leurs versions alternatives présentes (au moins Wonder Boy II sur SEGA Master System, une version assez différente) !
Non, le seul avantage de cette compilation est l’ajout d’une fonction "rembobinage" fort pratique si l’on veut progresser confortablement, ainsi qu’une fonction "accélération", pour certains passages un peu lent, ou même aider au farming (de pièces, au hasard). On les trouve sur les gâchettes de la manette, et peuvent être customisées dans les menus.
Un menu sans émerveillements
En plus des titres, pour lesquels peuvent être appliqués plusieurs paramètres visuels, sonores ou de gameplay (voir notre vidéo maison pour cela), le menu propose une toute petite galerie d’images et un écran fixe de crédits bien triste.
Alors tout cela est propre c’est certain, mais ajouté à l’ensemble cela manque cruellement de générosité. Rien à débloquer d’aucune sorte. C’est le service minimum.
Le point sur les sorties en boite (sans alcool)
Le jeu est disponible dès le 3 juin sur l’eshop de la Switch. Il sort également en version boite dans le commerce. Cette version boite comporte les quatre jeux sus-cités.
Nous le précisons car il existe également une version boite éditée par Strictly Limited, un indépendant qui a lancé les précommandes il y a de ça deux mois d’une version "35th anniversary" du jeu.
Cette édition contient tous les épisodes de la saga, et toutes les versions de chaque jeu, en plus de différentes éditions collector. Aujourd’hui il ne reste plus que la grosse édition collector pleine de goodies, qui vaut un certain prix. La version simple coûtait le double de la version "4 jeux" que vous pouvez trouver dans le commerce, mais au moins elle est complète.
Avec un titre majeur de la saga absent de la compilation, cette "collection" ne rend pas hommage aux fans. Les aficionados de jeux de plateformes ou d’aventure rétro peuvent toutefois découvrir quatre jeux encore très agréables à parcourir aujourd’hui. Et ce même si l’écrin qui les entoure est réduit comme peau de chagrin.
Lire également :
– Wonder Boy : Asha in Monster World (Test) (Switch)
– Wonder Boy the Dragon’s Trap (Test) (Switch)
Vidéos :
– Monster Boy et le Royaume Maudit (Switch)
– Wonder Boy V (Megadrive)
Après Pokémon, les Bugnaxs envahissent à leur tour nos consoles, et désormais la Nintendo Switch. Des Bugsnax à capturer et à manger : dégustation frugale ou grosse indigestion ?
Test publié sur Puissance-Nintendo
Animal Crossing sous acide
Bugsnax nous plonge dans une aventure mystérieuse sur une île peuplée de Snax. Ces petites créatures colorées pullulent et sont la nourriture favorite des habitants de l’île, les Grumpus. Journaliste fraichement débarqué sur l’île pour enquêter sur la disparition de l’un d’entre eux, vous retrouvez le village de Snaxburg jadis flamboyant complètement laissé à l’abandon.
Complètement dépassé, Filbo le maire, vous demande de ramener les différents membres du village qui se sont exilés loin les uns des autres aux quatre coins de l’île. Pour ce faire, il convient de résoudre les tiraillements intérieurs de chacun, et cela passe généralement par la récolte de Snax à même de leur redonner de l’appétit et un peu de joie de vivre.
Car il faut bien constater que derrière l’aspect coloré et enfantin du titre, le sous texte est beaucoup plus sombre. Les Grumpus, aussi nounours et débonnaires soient-ils, cachent tous un lourd secret qui vient directement impacter leurs relations avec leur congénères. Ils devront chacun dépasser leurs peurs et respecter leurs différences pour vivre les uns avec les autres.
Une fois les choses apaisées, vous pouvez enfin reprendre votre travail d’investigateur et réaliser des interviews de chacun d’entre eux, ce qui vous permet de mieux les connaître et, progressivement, de lever le voile sur la disparition de l’exploratrice du groupe.
Avant de savoir le fin fond de l’histoire, il faut donc trouver et capturer un certain nombre de Snax, parce que cela nous est demandé par les gourmands Grumpus, ou tout simplement pour le plaisir de la découverte et de la collecte.
Attrapez-les tous ! Oui, mais comment ?
Dès le départ, Filbo nous donne une boite de capture à même de piéger les créatures dans leur environnement naturel. Il suffit de la déposer au sol et d’attendre que le Snax passe à proximité pour le déclencher et l’enfermer dedans. Il nous reste alors quelques secondes pour courir ramasser le piège et valider la capture.
Notre personnage dispose également d’un appareil qui lui permet d’analyser son environnement, que ce soit les éléments du décor avec lesquels il peut interagir comme les Snax eux-même. Nous apprenons alors plusieurs choses sur eux, ce qu’ils aiment, ce qui leur fait peur, ou encore le tracé de leur déplacement. Ces précieuses informations sont capitales pour comprendre leur comportement et nous aider à les capturer.
Car les Snax sont récalcitrants à la capture, c’est le moins que l’on puisse dire ! La plupart s’enfuient à notre approche, vont se cacher dans des buissons, ou vous attaquent et vous poussent carrément ! Pour chacun, il faut observer et comprendre la procédure pour espérer les capturer, ce qui est loin d’être facile !
Vous disposez ainsi au fur et à mesure de votre aventure d’outils plus ou moins sophistiqués : la catapulte vous permet de projeter quelque chose (un Snax) vers une cible (un autre Snax par exemple). La boule que vous pouvez guider à distance sert entre autre à débusquer les créatures de leur tanière. Le lance-sauce utilise des condiments que vous trouvez sur les arbustes ; pour attirer ou repousser les Snax. D’autres outils sont à découvrir, mais un constat s’impose : leur utilisation, souvent à combiner, n’est pas toujours une promenade de santé.
J’ai trouvé que la capture, sur la longueur, s’avérait plus contrariante qu’autre chose. Et ce malgré les bonnes idées, qui parviennent à se renouveler. On observe souvent se dérouler des situations que l’on a pas provoquées ou pas voulues, qui entraînent la possibilité ou non de capturer les bestioles. Parfois les Snax se mélangent eux-même les pinceaux entre eux, et il n’y a plus qu’à ramasser.
La petite boutique des horreurs
Une fois capturés, les Snax peuvent être offerts en nourriture aux Grumpus. Cela a pour effet direct de modifier leur apparence, transformant une partie de leur corps en l’aliment donné. Le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est rarement du meilleur goût ! Si ces transformations ont une conséquence scénaristique, on regrette qu’elles ne changent rien d’autre que la cosmétique.
De même, notre personnage ne peut pas lui-même manger des Snax, et nous sommes condamné à ne jamais voir son apparence, ni ses capacités physiques évoluer.
Des monstres très humains
Bugsnax reste un jeu d’exploration sympathique qui, plutôt court (entre 5 et 10 heures de jeu), ne nous laisse pas le temps de nous ennuyer. Entre la découverte des différents environnements, des différentes stratégies de capture grâce aux outils, et surtout à une écriture de scénario et de dialogues tout à fait réussie, le jeu réussit à maintenir l’intérêt.
Parmi les bons moments, on retient les petites zones dédiées où l’on manipule la boule téléguidée, les missions secrètes des personnages qui nous révèlent ce qu’ils ont au fond de leur cœur, ou encore les dialogues apaisés au coin du feu.
Car les personnages de Bugsnax sont incontestablement le point fort du jeu. Leurs personnalités de prime abord grossière (chacun est un stéréotype sur patte) laissent progressivement place à un peu plus de nuances, voir à quelques originalités plutôt surprenantes dans un titre qui semble à première vue destiné aux enfants. Alors cela ne plairait certainement pas à tout le monde, mais le jeu parvient à cultiver sa patte et son ambiance, quitte à être un peu boiteux et rendre ses protagonistes profondément humain.
Sans atteindre la finition d’un Animal Crossing ou d’un Pokémon/Snap, Bugsnax est une aventure originale qui ne manque pas de singularités. Plutôt court, le jeu ne nous laisse pas le temps de nous ennuyer et offre un challenge tout à fait convenable, entre missions de toutes sortes et captures qui demandent de se creuser sérieusement le ciboulot !
Mario Kart 8 Deluxe sorti en 2017 sur Switch (ou 2014 si on considère la version Wii U) propose de nouvelles courses via un pass de contenus supplémentaires. En tout, et jusqu’à la fin 2023, le pass apportera 48 circuits. J’en fais des vidéos au fur et à mesure !
Première vague : Coupes Turbo doré et Maneki-Neko
Deuxième vague : Coupes Navet et Hélico
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Souvenez-vous, que ce soit la 3DS ou la Wii U, les dernières consoles Nintendo ont eu droit un jour au cours de leur vie une mise à jour qui permettait de classer ses jeux et chaînes dans des dossiers.
La wii U, ça ressemblait à ça :
Et il faut bien avouer que c’est pratique de pouvoir ranger ses jeux comme on le souhaite : mettre certains en avant, regrouper certains titres d’un même genre ou d’une même série.
Pour rappel, le menu de la Switch, ça ressemble depuis le début à ça : une ligne, avec le dernier jeu lancé à la première place.
Il est possible d’ouvrir une page qui regroupe tous les jeux en mosaïque, et de les classer automatiquement par "dernier jeu joué", "temps de jeu joué", "alphabétique" et quelques autres.
Mais IMPOSSIBLE de faire un classement manuel !
L’idéal, pourtant, ce serait de pouvoir faire comme avec les chaînes Nintendo Switch Online : pouvoir classer manuellement tous les jeux comme on le souhaite. Mais ça, Nintendo ne le souhaite pas...
Avec la nouvelle mise à jour de la console de mars 2022, annonçant que l’on allait pouvoir faire des dossiers de ses jeux Switch, je pensais que l’on tenait enfin le sésame pour les fans de rangement comme moi.
Et Nintendo créa les groupes.
Les groupes permettent effectivement de faire des dossiers et de ranger les titres que l’on souhaite dans l’ordre que l’on souhaite.
Cela aurait été parfait si ce menu n’avait pas été un sous-menu d’un sous-menu. En effet, les groupes ne sont pas la première chose que vous verrez en lançant la console. Le menu en ligne est toujours prioritaire. Pour accéder aux groupes, il faut lancer la chaîne mosaïque (accessible tout à droite de la ligne de jeux du menu), PUIS appuyer sur "L" pour lancer les groupes. ("R" sert à ordonner la mosaïque).
On sent que Nintendo nous a donné ce que l’on voulait, mais sans en faire son mode de présentation principal, qui lui permet de gérer plus directement nos statistiques.
Je suis donc un peu déçu, et la fonctionnalité groupe n’est pas si intéressante que ça en l’état.
Suite : Mes jeux de l’année 2022
Finir Pokémon Légendes Arceus vous permet d’affronter le Pokémon Légendaire en question. Mais le capturer vous permet également d’aller l’affronter dans Pokémon Diamant Étincelant/ Perle Scintillante ! Ce que je me suis empressé d’aller faire !
J’ai vraiment adoré Kirby le Monde oublié sur Switch, un jeu vraiment cool et très bien réalisé.
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Wii Sports, Wii Sports Resort, Wii Sports Club, l’occasion de revenir sur cette série dont le premier épisode a tout bousculé chez Nintendo fin 2006 !
Nintendo Switch Sports sort aujourd’hui sur Nintendo Switch, mais ça ne me dit trop rien !
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